La directive présidentielle a été suivie. Et les soldats américains se sont retirés avec même deux jours d’avance sur le calendrier. Africom a confirmé qu’il restait en Somalie une présence très limitée, mais la quasi-totalité des troupes a été réaffectée sur d’autres sites. Le commandement américain a refusé de dire lesquels, mais on pense notamment aux deux seules bases américaines permanentes en Afrique.
D’abord Camp Simba, dans le sud-est du Kenya. Il y a un an, ce site dédié au contre-terrorisme et à la formation des militaires kényans, avait subi une attaque inédite des islamistes somaliens. Les terroristes étaient parvenus à tuer trois Américains. Le général Townsend, commandant d’Africom, était justement sur place samedi. Le site a d’ailleurs connu d’importantes améliorations sécuritaires depuis l’an dernier.
D’autres ont probablement été envoyés à Camp Lemonnier, la base américaine située à Djibouti.
Dans le même temps, Washington a promis de poursuivre la lutte contre les shebabs. L’intensité des frappes de drones reste d’ailleurs très élevée. La semaine dernière, l’une d’elles a tué un islamiste.
De leur côté, dimanche, les terroristes ont attaqué un convoi de l’armée somalienne escortant un gouverneur et des officiers à 50 km de Mogadiscio.
Beaucoup d’experts ont critiqué le retrait américain de Somalie. D’autant qu’il tombe à un mauvais moment. Les tensions politiques sont fortes à moins d’un mois des élections. Et le groupe terroriste pourrait profiter du vide laissé par Washington.
D’abord Camp Simba, dans le sud-est du Kenya. Il y a un an, ce site dédié au contre-terrorisme et à la formation des militaires kényans, avait subi une attaque inédite des islamistes somaliens. Les terroristes étaient parvenus à tuer trois Américains. Le général Townsend, commandant d’Africom, était justement sur place samedi. Le site a d’ailleurs connu d’importantes améliorations sécuritaires depuis l’an dernier.
D’autres ont probablement été envoyés à Camp Lemonnier, la base américaine située à Djibouti.
Dans le même temps, Washington a promis de poursuivre la lutte contre les shebabs. L’intensité des frappes de drones reste d’ailleurs très élevée. La semaine dernière, l’une d’elles a tué un islamiste.
De leur côté, dimanche, les terroristes ont attaqué un convoi de l’armée somalienne escortant un gouverneur et des officiers à 50 km de Mogadiscio.
Beaucoup d’experts ont critiqué le retrait américain de Somalie. D’autant qu’il tombe à un mauvais moment. Les tensions politiques sont fortes à moins d’un mois des élections. Et le groupe terroriste pourrait profiter du vide laissé par Washington.
Autres articles
-
Afrique de l'Ouest : RSF met en place un réseau d’avocats pour protéger les journalistes
-
Un ancien rebelle révèle l'interaction secrète des États-Unis avec des groupes armés en RCA
-
Au moins un mort et 16 blessés en Ukraine dans une frappe russe sur Kharkiv
-
Haïti: plus de 170 Français et 70 étrangers évacués par la France
-
États-Unis: un fils d'ex-président de la Guinée-Bissau condamné pour trafic de drogue