C’est à l’unanimité de ses 547 membres que le Parlement éthiopien a ratifié l’accord-cadre de L'Initiative pour le bassin du Nil (IBN) prouvant ainsi sa détermination à bouleverser l’équilibre hydraulique d’une grande partie de l’Afrique de l’Est. Car dès que cinq autres pays concernés en auront fait de même, les vannes seront ouvertes pour une large redistribution des cartes alors que l’héritage colonial a fait que depuis un siècle, seuls l’Egypte et le Soudan peuvent tirer un bénéfice direct du fleuve.
Situation égyptienne désespérée
Ces deux pays sont se sont évidemment opposés au processus, Le Caire arguant à raison que sa sécurité alimentaire est menacée, 90% de son eau provenant du Nil. Mais plusieurs experts constatent que la situation est de toute façon déjà désespérée pour l’Egypte qui devrait abandonner son ambition d’autosuffisance. Une gestion plus équilibrée de la ressource hydraulique serait encore la meilleure solution à terme pour l’ensemble de la région.
L’Ethiopie, qui ne se considère pas engagée par l’accord de 1959, a pris les devants et construit actuellement un gigantesque barrage qui, lors de son remplissage puis à cause de l’évaporation, aura d’ores et déjà des conséquences sur le débit du Nil. L’Egypte menace ainsi d’envisager toutes les options, y compris militaires. Son ministre des Affaires étrangères devrait se rendre ce week-end dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
Source: RFI
Situation égyptienne désespérée
Ces deux pays sont se sont évidemment opposés au processus, Le Caire arguant à raison que sa sécurité alimentaire est menacée, 90% de son eau provenant du Nil. Mais plusieurs experts constatent que la situation est de toute façon déjà désespérée pour l’Egypte qui devrait abandonner son ambition d’autosuffisance. Une gestion plus équilibrée de la ressource hydraulique serait encore la meilleure solution à terme pour l’ensemble de la région.
L’Ethiopie, qui ne se considère pas engagée par l’accord de 1959, a pris les devants et construit actuellement un gigantesque barrage qui, lors de son remplissage puis à cause de l’évaporation, aura d’ores et déjà des conséquences sur le débit du Nil. L’Egypte menace ainsi d’envisager toutes les options, y compris militaires. Son ministre des Affaires étrangères devrait se rendre ce week-end dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
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