Les Africains transférant de l'argent à leurs familles restées au pays supportent des frais très élevés, comparés à ceux en vigueur dans d’autres régions du monde. Le continent africain perd ainsi entre 1,4 et 2,3 milliards de dollars par an.
Le rapport de l’Overseas Developpement Institute (ODI), publié le 15 avril 2014, cite le manque de concurrence sur ce marché des virements à l’étranger contrôlé par deux sociétés: Western Union et MoneyGram. Les frais pratiqués «sont en moyenne de 12% sur les transferts de 200 dollars américains, ce qui équivaut quasiment au double de la moyenne mondiale», estime l’ODI.
«Cette surtaxe sur les transferts détourne les ressources dont les familles ont besoin pour investir dans l'éducation, la santé et la construction d'un avenir meilleur. Elle fragilise un lien vital pour des centaines de milliers de familles africaines», estime Kevin Watkins, le directeur de l'ODI, basé à Londres.
Par exemple, en Somalie, pays sans véritables infrastructures, les transferts font vivre de nombreux habitants et financent 80% des nouvelles créations d'entreprises.
Selon l’ODI, l'alignement des frais pour les Africains sur la moyenne mondiale dégagerait suffisamment de revenus pour financer la scolarisation de quelque 14 millions d'enfants, soit presque la moitié des enfants non scolarisés en Afrique subsaharienne, et pour fournir de l'eau potable à 21 millions de personnes. Dans son rapport, l'organisme rappelle que l'objectif international du G8 et G20 est de réduire ces frais à 5%.
Western Union a, pour sa part, expliqué gagner en moyenne 5 à 6% sur les sommes envoyées à travers le monde. Mais l'entreprise a ajouté que ses prix variaient selon les pays à cause d'un certain nombre de facteurs comme les coûts de protection du consommateur, les taxes locales ou la volatilité des taux de changes.
Alors qu'elle avait déjà constaté «le coût élevé de l’envoi de fonds par des circuits formels», la Banque mondiale estime que les transferts d’argent vers l'ensemble des pays en développement devraient franchir la barre des 500 milliards de dollars d'ici 2016. Source:geopolis.francetvinfo.fr
Le rapport de l’Overseas Developpement Institute (ODI), publié le 15 avril 2014, cite le manque de concurrence sur ce marché des virements à l’étranger contrôlé par deux sociétés: Western Union et MoneyGram. Les frais pratiqués «sont en moyenne de 12% sur les transferts de 200 dollars américains, ce qui équivaut quasiment au double de la moyenne mondiale», estime l’ODI.
«Cette surtaxe sur les transferts détourne les ressources dont les familles ont besoin pour investir dans l'éducation, la santé et la construction d'un avenir meilleur. Elle fragilise un lien vital pour des centaines de milliers de familles africaines», estime Kevin Watkins, le directeur de l'ODI, basé à Londres.
Par exemple, en Somalie, pays sans véritables infrastructures, les transferts font vivre de nombreux habitants et financent 80% des nouvelles créations d'entreprises.
Selon l’ODI, l'alignement des frais pour les Africains sur la moyenne mondiale dégagerait suffisamment de revenus pour financer la scolarisation de quelque 14 millions d'enfants, soit presque la moitié des enfants non scolarisés en Afrique subsaharienne, et pour fournir de l'eau potable à 21 millions de personnes. Dans son rapport, l'organisme rappelle que l'objectif international du G8 et G20 est de réduire ces frais à 5%.
Western Union a, pour sa part, expliqué gagner en moyenne 5 à 6% sur les sommes envoyées à travers le monde. Mais l'entreprise a ajouté que ses prix variaient selon les pays à cause d'un certain nombre de facteurs comme les coûts de protection du consommateur, les taxes locales ou la volatilité des taux de changes.
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