L’idée était dans les tuyaux depuis 2018, mais n’a été possible que ces derniers jours. Trois patrouilleurs côtiers et 60 fusiliers marins du Bénin, du Togo et du Nigeria ont été mobilisés. Ils ont navigué dans les eaux, allant des côtes nigérianes aux côtes togolaises. Ils ont évidemment traversé le Bénin.
Partis lundi, la mission s’est achevée hier.
Bilan avec le chef d’état-major de la marine nationale du Bénin, Albert Ezin Badou, dont le pays avait le commandement : « C’est un espace assez vaste que nous avons parcouru en deux jours. On a pu pour la première fois aller très loin. On n’a rencontré aucun pirate. Nous avons montré nos muscles. Les pirates savaient bien qu’on était là. C’est aussi l’objectif. »
Pas de répit dans le Golfe de Guinée pour les navires avec les pirates, des statistiques officielles recensent 121 membres d’équipage pris en otage en 2019 et 130 en 2020 avec, à chaque fois, d’importantes rançons versées.
Les pays travaillent beaucoup ensemble. Ils échangent des informations et lancent des opérations communes. Mais avant, chaque pays renforce sa stratégie. Le capitaine de vaisseau Albert Badou nous parle de celle du Bénin :
« Autoriser les navires de commerce qui viennent au Bénin à avoir des équipes de protection privée à bord des bateaux ; tous les navires qui attendent en rade avant de rentrer au port sont pourvus d’une garde fournie par le Bénin ». Et quand ils quittent le port de Cotonou, ces navires sont escortées jusqu’à la sortie des eaux béninoises ajoute l’officier.
Partis lundi, la mission s’est achevée hier.
Bilan avec le chef d’état-major de la marine nationale du Bénin, Albert Ezin Badou, dont le pays avait le commandement : « C’est un espace assez vaste que nous avons parcouru en deux jours. On a pu pour la première fois aller très loin. On n’a rencontré aucun pirate. Nous avons montré nos muscles. Les pirates savaient bien qu’on était là. C’est aussi l’objectif. »
Pas de répit dans le Golfe de Guinée pour les navires avec les pirates, des statistiques officielles recensent 121 membres d’équipage pris en otage en 2019 et 130 en 2020 avec, à chaque fois, d’importantes rançons versées.
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