Il y a encore du chemin à faire. C'est en substance ce que pense la Berd de la volonté des pays du printemps arabe de retrouver une croissance durable.
La Berd avait été créée en 1991 pour aider les pays de l'ex-bloc soviétique à accéder à l'économie de marché. Elle a étendu ses activités à l'Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie après la période des printemps arabes. Et dans ces pays, les perspectives économiques sont plutôt moroses : le retour à une croissance dynamique devrait encore se faire attendre.
En Egypte et en Tunisie tout particulièrement, l'instabilité politique persistante et les problèmes de sécurité non résolus pèsent sur la reprise économique. Les investisseurs attendent que l'horizon s'éclaircisse avant de sauter le pas et les touristes sont encore très hésitants.
Des négociations tendues avec le FMI
La Berd a même revu à la baisse les prévisions de croissance de l'Egypte, à 2% en 2013 contre près de 4% prévus en début d'année. Les négociations avec le FMI pour un plan de réformes économiques sont longues et difficiles.
En Tunisie, le déficit budgétaire se creuse en raison de l'augmentation des dépenses sociales. En effet, dans cette période de transition, au Caire comme à Tunis, le chômage et la pauvreté ont progressé. Le chemin du retour à la croissance risque donc d'être encore long et semé d'embûches.
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