Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Les taximen en colère menacent d’aller en grève

Les taximen ruent dans les brancards. Ils exigent de meilleures conditions de travail. En conférence de presse ce dimanche 21 juin au siège du Syndicat Démocratique des Chauffeurs de Taxis du Sénégal (SCDTS) situé à Liberté 5, ils ont réclamé une embauche, une meilleure hygiène et sécurité. Le syndicat par la voix du président du groupement d’intérêt économique Bokk Liguey et par ailleurs secrétaire général du syndicat n’exclut pas de déposer un préavis de grève si leurs recommandations ne sont pas prises en compte par les autorités concernées.



Des taxis dans la circulation de Dakar
Des taxis dans la circulation de Dakar
Les taximen sont en colère. Ils rouspètent et revendiquent de meilleures conditions de travail et de sécurité. Ils ont organisé une conférence de presse ce dimanche 21 juin au siège du Confédération Démocratique des Travailleurs du Sénégal (CDTS). Le secrétaire général du Syndicat Démocratique des Chauffeurs de Taxis du Sénégal (SCDTS) a appelé tous chauffeurs de taxi du Sénégal à une meilleure organisation pour protéger leurs intérêts mais surtout se prémunir des multiples agressions dont ils font l’objet.

Le secrétaire général de la CDTS, Ibra Diouf Niokhobaye qui a porté leur parole : «les taximen s’adressent au patronat (les propriétaires de taxis) à l’Etat, au ministre de la Fonction publique, bref aux autorités qui doivent veiller à leur sécurité». Le syndicaliste et député a, en outre, déploré les exigences hors de portée des mutuelles et concessionnaires de véhicules qui leur donnent les taxis à crédit. Ils demandent, a-t-il ajouté, un accès facile au crédit pour les chauffeurs de taxi.

Le secrétaire général de SDCTS a estimé que «les crédits ne sont pas à la portée de tous le monde, alors que la qualité des véhicules donnés à crédit laisse à désirer, ils ne sont pas de bonne qualité très souvent».

Sur la question de l’insécurité, il a déclaré que «les chauffeurs sont souvent agressés avec quelques fois des morts d’hommes. Quatre «taximen» victimes d’agression sont morts cette année et jusqu’à présent, la police ou encore la justice n’arrive pas encore à identifier leurs meurtriers». Modou Ndiaye de menacer : «Si l’Etat ne fait rien les taximen vont aussi s’armer et assurer leur propre sécurité».

L’harmonisation des couleurs des taxis a figuré en bonne place lors de cette conférence de presse. Le secrétaire général des chauffeurs de taxis a dénoncé l’anarchie qui règne dans leur secteur. «Il faut une couleur et une seule comme cela été fait avec les taxis jaune-noir».

Les Taxis clandestins communément appelé «clandos» gêneraient les chauffeurs de taxi. Selon eux, ces genres de taxi réduisent leurs recettes, à cet effet, il plaide pour une lutte efficace contre la prolifération de ces taxis.

Les taximen ont évoqué les tracasseries policières pour aller dans le sens d’une meilleure compréhension entre policiers et chauffeurs. Ils ont, par ailleurs, sollicité une révision du code de la route.

Les chauffeurs de Taxi ne comptent pas en outre passer sous silence ces revendications. Ils ont menacé de déposer un préavis de grève si jamais les autorités ne réagissent pas.

Ndèye Maty Diagne

Dimanche 21 Juin 2009 - 16:38


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter