Les Libyens n'ont visiblement pas fini de pâtir d'une classe politique complètement déstructurée. Ce mercredi encore, les cinq ministres du Parti pour la justice et la construction, qui avaient annoncé leurs démissions pour pousser vers la sortie un Premier ministre jugé incapable de régler les questions de sécurité, ont pourtant participé dans la matinée au traditionnel Conseil des ministres.
Ali Zeidan, pressé à démissionner par le parti islamiste, mais soutenu par une majorité de députés, a de son côté répété qu'il ne démissionnerait pas « sauf si l'intérêt du pays l'exige ». Le Premier ministre ajoute que dans ce cas précis, il quitterait son poste si le Congrès parvenait à un consensus sur son successeur.
Ali Zeidan a par ailleurs refusé de commenter l'annonce du PJC de retirer ses ministres du gouvernement. Il a néanmoins affirmé qu'il préparait un remaniement ministériel pour gérer notamment la vacance d'un ministère-clé pour tout ce qui touche aux questions de sécurité. Depuis août dernier, en effet, la Libye n'a plus de ministre de l'Intérieur.
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