Omar Abdel Rahman chez lui à New York, le 24 mai 1993.
Déjà en prise avec l'attaque de l'aéroport par une brigade d'anciens rebelles, le CNT, Conseil national de transition, doit maintenant faire face à ce qui ressemble fort à une opération de représailles contre les Etats-Unis, après que Washington ait confirmé l'élimination par ses drones du n°2 d'Al-Qaïda, Abu Yahia al-Libi au Pakistan.
Le porte-parole du CNT, Mohamed el-Harzi, a voulu apaiser les tensions : « Il y a toujours une faiblesse de l'appareil de sécurité libyen, nous le reconnaissons. Plusieurs personnes ont pensé à l'aéroport où ils pourraient provoquer le désordre, d'autres pensent qu'ils peuvent faire reculer les élections. Au Conseil, nous condamnons avec la plus grande fermeté l'attaque de l'ambassade et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour en trouver les auteurs ».
C'est la seconde attaque revendiquée par le groupe islamiste des prisonniers d'Abdel Rahman en territoire libyen, après celle, le 22 mai dernier, des bureaux de la Croix-Rouge internationale à Benghazi, accusée par ce groupe de prosélytisme chrétien.
Malgrè ces incidents, les visites de délégation américaine prévues cette semaine n'ont pas été annulées, notamment la cérémonie d'investiture du nourvel ambassadeur et puis les mesures de sécurité ont été renforcées aux abords des représentations américaine à Benghazi et à Tripoli.
Les pistesde l'attentat
L'attentat n'a pas été revendiqué mais les autorités libyennes évoquent deux pistes. D'abord le groupe des partisans d’Omar Abdel Rahman, du nom de ce jihadiste égyptien condamné dans le cadre de l'enquête sur le premier attentat contre les twin towers à New York en1993. Il purge une peine de prison à vie aux Etats-Unis, et son groupe avait revendiqué un attentat contre les locaux de la Croix-Rouge le mois dernier à Benghazi.
Deuxième hypothèse : un acte de vengeance, suite à l'annonce par Washington de la mort du numéro deux d'Al-Qaïda, le Libyen Abou Yahya al-Libi, tué par un drone au Pakistan.
L'ambassade américaine, préfère ne pas commenter ces deux pistes, mais elle a demandé aux autorités libyennes de mieux protéger les abords de ses missions à Tripoli et Benghazi. La sécurité à Benghazi relève des quinze mille ex-combattants rebelles qui ont intégré les services de police et de l'armée de la ville, a indiqué Mustapha Saguisli, un haut responsable sécuritaire sur place.
La plupart étaient amateurs mais ils ont suivi une formation de deux mois, précise cette même source. Le CNT, Comité national de transition, assure que les défis sécuritaires ne feront pas obstacle au bon déroulement des élections de l’Assemblée constituante, pour preuve les élections locales à Benghazi le mois dernier et à Misrata en mars ont vu une forte participation et se sont déroulées sans heurts.
Source: RFI
Le porte-parole du CNT, Mohamed el-Harzi, a voulu apaiser les tensions : « Il y a toujours une faiblesse de l'appareil de sécurité libyen, nous le reconnaissons. Plusieurs personnes ont pensé à l'aéroport où ils pourraient provoquer le désordre, d'autres pensent qu'ils peuvent faire reculer les élections. Au Conseil, nous condamnons avec la plus grande fermeté l'attaque de l'ambassade et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour en trouver les auteurs ».
C'est la seconde attaque revendiquée par le groupe islamiste des prisonniers d'Abdel Rahman en territoire libyen, après celle, le 22 mai dernier, des bureaux de la Croix-Rouge internationale à Benghazi, accusée par ce groupe de prosélytisme chrétien.
Malgrè ces incidents, les visites de délégation américaine prévues cette semaine n'ont pas été annulées, notamment la cérémonie d'investiture du nourvel ambassadeur et puis les mesures de sécurité ont été renforcées aux abords des représentations américaine à Benghazi et à Tripoli.
Les pistesde l'attentat
L'attentat n'a pas été revendiqué mais les autorités libyennes évoquent deux pistes. D'abord le groupe des partisans d’Omar Abdel Rahman, du nom de ce jihadiste égyptien condamné dans le cadre de l'enquête sur le premier attentat contre les twin towers à New York en1993. Il purge une peine de prison à vie aux Etats-Unis, et son groupe avait revendiqué un attentat contre les locaux de la Croix-Rouge le mois dernier à Benghazi.
Deuxième hypothèse : un acte de vengeance, suite à l'annonce par Washington de la mort du numéro deux d'Al-Qaïda, le Libyen Abou Yahya al-Libi, tué par un drone au Pakistan.
L'ambassade américaine, préfère ne pas commenter ces deux pistes, mais elle a demandé aux autorités libyennes de mieux protéger les abords de ses missions à Tripoli et Benghazi. La sécurité à Benghazi relève des quinze mille ex-combattants rebelles qui ont intégré les services de police et de l'armée de la ville, a indiqué Mustapha Saguisli, un haut responsable sécuritaire sur place.
La plupart étaient amateurs mais ils ont suivi une formation de deux mois, précise cette même source. Le CNT, Comité national de transition, assure que les défis sécuritaires ne feront pas obstacle au bon déroulement des élections de l’Assemblée constituante, pour preuve les élections locales à Benghazi le mois dernier et à Misrata en mars ont vu une forte participation et se sont déroulées sans heurts.
Source: RFI
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