Selon les organisations humanitaires, 70 % des migrants dans les centres de rétention à Tripoli tombent sous mandat du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), en tant que demandeurs d'asile fuyant des persécutions ou des conflits. Paula Barrachina, porte-parole du HCR, renouvelle son appel pour libérer les migrants.
« On est gravement préoccupé par les personnes qui se trouvent à Tajoura en détention en ce moment, mais aussi par le sort de 3 800 réfugiés et migrants qui sont détenus dans des centres de rétention, à proximité des zones touchées par le conflit, confie Paula Barrachina. Nous lançons donc un appel pour leur réinstallation urgente, un appel pour une évacuation humanitaire, de la Libye vers des pays capables de les accueillir et de leur octroyer la protection nécessaire. »
Présent sur le terrain en Libye depuis 2016, Médecins sans frontière réclame, de son côté, l'évacuation des réfugiés et migrants enfermés dans le centre de Tajoura, touché à plusieurs reprises.
« Pour toute personne évacuée d'un centre de rétention en Libye, près de trois personnes sont y sont placées, lorsque les garde-côtes libyens interceptent des navires, rappelle Hassiba Hadj Sahraoui, conseillère aux affaires humanitaires à MSF. Donc, c'est comme si nous luttions contre le vent : alors que nous essayons de vider de leurs détenus les centres de rétention, on continue à y emmener d'autres personnes ! »
Sur son compte Twitter, Filippo Grandi, le chef du HCR a demandé ce mercredi à ce que les migrants et les réfugiés « ne soient plus en détention ; les civils ne doivent pas être des cibles ; la Libye n'est pas un lieu sûr pour un renvoi de migrants ».
« On est gravement préoccupé par les personnes qui se trouvent à Tajoura en détention en ce moment, mais aussi par le sort de 3 800 réfugiés et migrants qui sont détenus dans des centres de rétention, à proximité des zones touchées par le conflit, confie Paula Barrachina. Nous lançons donc un appel pour leur réinstallation urgente, un appel pour une évacuation humanitaire, de la Libye vers des pays capables de les accueillir et de leur octroyer la protection nécessaire. »
Présent sur le terrain en Libye depuis 2016, Médecins sans frontière réclame, de son côté, l'évacuation des réfugiés et migrants enfermés dans le centre de Tajoura, touché à plusieurs reprises.
« Pour toute personne évacuée d'un centre de rétention en Libye, près de trois personnes sont y sont placées, lorsque les garde-côtes libyens interceptent des navires, rappelle Hassiba Hadj Sahraoui, conseillère aux affaires humanitaires à MSF. Donc, c'est comme si nous luttions contre le vent : alors que nous essayons de vider de leurs détenus les centres de rétention, on continue à y emmener d'autres personnes ! »
Sur son compte Twitter, Filippo Grandi, le chef du HCR a demandé ce mercredi à ce que les migrants et les réfugiés « ne soient plus en détention ; les civils ne doivent pas être des cibles ; la Libye n'est pas un lieu sûr pour un renvoi de migrants ».
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