L’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (ASRED), informe à travers un communiqué de presse que « les détenus de la Mac de Mbour qui sont en situation de longue détention provisoire sont toujours en grève de la faim ». Une grève qu’ils avaient entamée depuis lundi 02 août 2021.
Selon le communiqué parvenu à Pressafrik, les détenus demandent une diligence rapide dans le traitement de leurs dossiers « qui dorment toujours dans les tiroirs ». Ce, à cause du nombre très réduit de magistrats. Et aussi, le département de Mbour, ne compte qu’un seul procureur.
L'ASRED déclare que les détenus qui ont été joints au téléphone confirment « qu'ils n'ont aucun problème avec le personnel pénitencier, mais avec la justice ». Par ailleurs, l'association demande « solennellement à son excellence, Macky Sall, d'accorder sa clémence comme le lui autorise l'article 47 à 1000 détenus vu la gravité de la situation ».
L’ASRED prévient les autorités de l’administration pénitentiaire en affirmant qu’ils auront « forcément beaucoup de mal à faire face à cette troisième vague (de détenus) qui est en train de prendre des proportions inquiétantes). Pour cause, le « manque de moyens criards pour assurer la sécurité des pensionnaires sur le plan sanitaire. Et le surpeuplement dans cet établissement qui a largement dépassé sa capacité d’accueil », dénonce le document.
Par conséquent, l'ASRED considère, si jamais la maladie (Covid-19) se propage en milieu carcéral la DAP ne pourra jamais faire face comme elle l'avait gérée lors la première vague. L'unique solution, d’après l’association, « c'est d’accorder une grâce collective pour désengorger certaines prisons, car 33 prisons des 37 que nous avons au Sénégal sont surpeuplées ».
Le ministre de la Justice est appelé à organiser une séance de réflexion avec tous les acteurs de la justice et ceux intervenants en milieu carcéral afin de mener des réflexions et de trouver « des solutions concrètes face à cette problématique qui hante le sommeil des prisonniers ».
Selon le communiqué parvenu à Pressafrik, les détenus demandent une diligence rapide dans le traitement de leurs dossiers « qui dorment toujours dans les tiroirs ». Ce, à cause du nombre très réduit de magistrats. Et aussi, le département de Mbour, ne compte qu’un seul procureur.
L'ASRED déclare que les détenus qui ont été joints au téléphone confirment « qu'ils n'ont aucun problème avec le personnel pénitencier, mais avec la justice ». Par ailleurs, l'association demande « solennellement à son excellence, Macky Sall, d'accorder sa clémence comme le lui autorise l'article 47 à 1000 détenus vu la gravité de la situation ».
L’ASRED prévient les autorités de l’administration pénitentiaire en affirmant qu’ils auront « forcément beaucoup de mal à faire face à cette troisième vague (de détenus) qui est en train de prendre des proportions inquiétantes). Pour cause, le « manque de moyens criards pour assurer la sécurité des pensionnaires sur le plan sanitaire. Et le surpeuplement dans cet établissement qui a largement dépassé sa capacité d’accueil », dénonce le document.
Par conséquent, l'ASRED considère, si jamais la maladie (Covid-19) se propage en milieu carcéral la DAP ne pourra jamais faire face comme elle l'avait gérée lors la première vague. L'unique solution, d’après l’association, « c'est d’accorder une grâce collective pour désengorger certaines prisons, car 33 prisons des 37 que nous avons au Sénégal sont surpeuplées ».
Le ministre de la Justice est appelé à organiser une séance de réflexion avec tous les acteurs de la justice et ceux intervenants en milieu carcéral afin de mener des réflexions et de trouver « des solutions concrètes face à cette problématique qui hante le sommeil des prisonniers ».
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