Le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds), Karim Wade, risque de retourner en prison s'il rentre au pays. C'est ce qu'a fait savoir le président de la République qui précise que même s'il a été gracié, il doit s'acquitter des amendes infligées par la Cour de répression et de l'enrichissement illicite (Crei). Dans un entretien avec France 24, le Président Macky Sall n'écarte pas une possible amnistie pour Wade fils et Khalifa Sall, mais après sa réélection.
"Karim Wade est libre de rentrer au Sénégal, mais attention la loi est claire là dessous, il a été condamné à six ans de prison avec des amendes", déclare le président de la République qui souligne qu'"il a bénéficié d'une grâce de ma part pour la partie détention les peines sont à recouvrer à défaut de recouvrement , c'est la contrainte par corps".
Donc, prévient le chef de l'Etat : "'s'il choisit de venir c'est son choix, c'est sa liberté, on ne va pas lui empêcher. S'il choisit de rentrer au Sénégal, il est libre, il est Sénégalais, il n' y a pas de problème. Le reste c'est une affaire de droit qui s'appliquera bien sûr" .
Sur la question d'une possible amnistie à Karim Wade et de l'ancien maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, le Président n'a pas été ferme. Mais, cette probabilité sera après sa réélection en 2019. "Ce débat ne se pose pas à mon niveau, toutefois je ne peux pas écarter en tant que citoyen sénégalais, en tant que Président de la République, dans une circonstance nouvelle d'une réélection, si c'est la volonté des Sénégalais, alors d'engager une nouvelle phase pour reconstruction nationale dans un esprit de renouveau nationale, de consensus national parce que, argue-t-il, "je pense qu'il faut savoir tourner les pages aussi".
"Karim Wade est libre de rentrer au Sénégal, mais attention la loi est claire là dessous, il a été condamné à six ans de prison avec des amendes", déclare le président de la République qui souligne qu'"il a bénéficié d'une grâce de ma part pour la partie détention les peines sont à recouvrer à défaut de recouvrement , c'est la contrainte par corps".
Donc, prévient le chef de l'Etat : "'s'il choisit de venir c'est son choix, c'est sa liberté, on ne va pas lui empêcher. S'il choisit de rentrer au Sénégal, il est libre, il est Sénégalais, il n' y a pas de problème. Le reste c'est une affaire de droit qui s'appliquera bien sûr" .
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