Le président de la République Macky Sall s'est prononcé sur l'affaire Cheikh Hadjibou Soumaré, candidat déclaré pour la présidentielle de 2024, qui a été placé sous contrôle judiciaire suite à une lettre qu'il lui a adressée. Dans cette missive, l'ancien Premier ministre lui pose des questions à savoir s'il a versé la somme de 12 millions d’euros à Marine le Pen lors de son passage au Sénégal. Selon le chef de l'Etat, "il s’agit d’un cas de diffamation".
"Là, il s’agit d’un cas de diffamation. Comment un individu peut-il insinuer gratuitement que le président de la République a versé 12 millions d’euros à Marine le Pen ?", s'est-il interrogé dans une interview avec l'Express.fr.
Avant de revenir sur la question qui lui a été posée par M. Soumaré et qui, selon lui, pourrait avoir des conséquences "demain". "Dans ce courrier, il me demande si j’ai donné cet argent ; demain, certains diront que je l’ai fait".
Le président sénégalais demande, par ailleurs, à Cheikh Adjibou Soumaré de fournir la preuve de ce qu'il avance s'il en dispose. "S’il possède la preuve d’un tel financement, qu’il la fournisse ! ", a-t-il lancé.
M. Sall de jeter un pique à ceux qui crient "à la chasse aux opposants : "L’on ne peut pas lancer ainsi des accusations sans preuves, puis, lorsque la justice est saisie et effectue son travail, crier à la chasse aux opposants. C’est trop facile".
"Là, il s’agit d’un cas de diffamation. Comment un individu peut-il insinuer gratuitement que le président de la République a versé 12 millions d’euros à Marine le Pen ?", s'est-il interrogé dans une interview avec l'Express.fr.
Avant de revenir sur la question qui lui a été posée par M. Soumaré et qui, selon lui, pourrait avoir des conséquences "demain". "Dans ce courrier, il me demande si j’ai donné cet argent ; demain, certains diront que je l’ai fait".
Le président sénégalais demande, par ailleurs, à Cheikh Adjibou Soumaré de fournir la preuve de ce qu'il avance s'il en dispose. "S’il possède la preuve d’un tel financement, qu’il la fournisse ! ", a-t-il lancé.
M. Sall de jeter un pique à ceux qui crient "à la chasse aux opposants : "L’on ne peut pas lancer ainsi des accusations sans preuves, puis, lorsque la justice est saisie et effectue son travail, crier à la chasse aux opposants. C’est trop facile".
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