Selon les estimations de la Banque mondiale, le taux de croissance n’a pas augmenté ces derniers mois, mais il n’a pas non plus baissé. Il est bloqué à 3%, un taux équivalent à la croissance démographique. L’inflation, à 6%, est aussi restée stable.
Les élections et la mise en place d’un gouvernement élu et reconnu par la communauté internationale en début d’année faisaient pourtant espérer un rebond, ou au moins une reprise de l’activité. Le nombre de nouvelles entreprises a baissé par rapport à 2013. « La reprise n’est pas aussi forte qu’espérée, explique Keiko Kubota, économiste principale de la Banque mondiale à Madagascar. Je pense qu’il y a quand même des incertitudes s'agissant de la stabilité politique et économique. Je pense que le secteur privé est en attente de plus de clarté et de transparence. »
Autre raison à cette morosité économique : le manque de ressources financières du gouvernement. La pression fiscale reste faible, et bien que les autorités aient officiellement le soutien des partenaires internationaux, les aides extérieures mettent du temps à être décaissées.
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