Pour rappel, trois hommes ont été arrêtés en possession de devises étrangères et de trois lingots d’or lors d’un transit à Johannesbourg alors qu’ils allaient à Dubaï début janvier. Leur avion était parti de Tuléar dans le sud-ouest de Madagascar.
« Corrompu ou complice. » Ce sont les mots du secrétaire d’Etat à la gendarmerie, le général Richard Ravalomanana, pour qualifier le gendarme arrêté à Tuléar hier. L’homme a été transféré dans la foulée vers la capitale pour être entendu par la police judiciaire.
« Nous l’avons arrêté pour complicité de trafic d’or, et usurpation de fonction, déclare Richard Ravalomanana. Ce gendarme a signé un papier qui montre que le contrôle de l’avion a été effectué : son grade n’est pas suffisant pour la signature. Et si le contrôle a été fait, pourquoi n’a t-il pas trouvé les lingots à bord ? »
Il ajoute que le gendarme n’a pas référé de cette signature à sa hiérarchie. Et selon le général, la gendarmerie nationale n’a pas donné l’autorisation de vol mais l’avion a pu sortir du territoire national avec la complicité de certains responsables, dont ce gendarme.
Papiers signés par la douane
Le directeur général de la douane se défend. La douane est aussi accusée de complicité par trois documents, que RFI s’est procuré, qui montrent qu’un agent était bien présent lors du contrôle de l’avion à Tuléar.
La signature du douanier se retrouve sur le reçu de carburant, sur la déclaration générale, et sur la facture de frais de contrôle et de déplacement. Ces papiers ont été signés lors du contrôle à Tuléar.
Mais pour la douane, ces documents attestent d’une escale technique et rien de plus. Dans un communiqué publié hier soir, il est écrit que « les fouilles effectuées à Tuléar n’ont point permis de déceler l’existence des marchandises frauduleuses étant donné qu’elles ont déjà bien été dissimulées à l’intérieur de l’avion ».
« Corrompu ou complice. » Ce sont les mots du secrétaire d’Etat à la gendarmerie, le général Richard Ravalomanana, pour qualifier le gendarme arrêté à Tuléar hier. L’homme a été transféré dans la foulée vers la capitale pour être entendu par la police judiciaire.
« Nous l’avons arrêté pour complicité de trafic d’or, et usurpation de fonction, déclare Richard Ravalomanana. Ce gendarme a signé un papier qui montre que le contrôle de l’avion a été effectué : son grade n’est pas suffisant pour la signature. Et si le contrôle a été fait, pourquoi n’a t-il pas trouvé les lingots à bord ? »
Il ajoute que le gendarme n’a pas référé de cette signature à sa hiérarchie. Et selon le général, la gendarmerie nationale n’a pas donné l’autorisation de vol mais l’avion a pu sortir du territoire national avec la complicité de certains responsables, dont ce gendarme.
Papiers signés par la douane
Le directeur général de la douane se défend. La douane est aussi accusée de complicité par trois documents, que RFI s’est procuré, qui montrent qu’un agent était bien présent lors du contrôle de l’avion à Tuléar.
La signature du douanier se retrouve sur le reçu de carburant, sur la déclaration générale, et sur la facture de frais de contrôle et de déplacement. Ces papiers ont été signés lors du contrôle à Tuléar.
Mais pour la douane, ces documents attestent d’une escale technique et rien de plus. Dans un communiqué publié hier soir, il est écrit que « les fouilles effectuées à Tuléar n’ont point permis de déceler l’existence des marchandises frauduleuses étant donné qu’elles ont déjà bien été dissimulées à l’intérieur de l’avion ».
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