Le cortège funéraire franchit la rivière Madiokely. À cet instant, les trois crânes sont de retour dans la région du Menabe. Des coups de feu retentissent pour célébrer l’événement. Un peu plus loin, dans la ville de Miandrivazo, sur les bords du fleuve sacré Tsiribihina, des milliers de personnes attendent le convoi.
« C’est injuste que le crâne - Kabeso ait été enterré ailleurs, injuste. C’est pour ça que nous sommes fiers, il revient ici. C’est notre liberté que le Kabeso de l’Ampanjaka Toera revienne chez nous. C’est une nouvelle histoire pour Madagascar », s'exclame Brigitte, institutrice à la retraite.
Alors que les femmes entonnent le miantsa, un chant traditionnel Sakalava, deux zébus sont égorgés. Un rituel réservé aux grandes occasions, rappelle Adrien. « Dans notre coutume Sakalava, il y a des sacrifices. On tue les zébus pour honorer le Roi. La couleur des bœufs signifie la purification. La couleur de sa tête, blanche, et le reste du corps noir. C'est ce que l'on appelle "Mazava" ».
« C'est ici qu'il doit être »
Au passage du cortège dans les villages, les hommes et parfois même les enfants se tiennent au garde-à-vous. « C’est un grand événement pour tout le Menabe parce qu’ici, c'est le fief du peuple sakalava, sourit Luc, un habitant de Miandrivazo. C’est un grand respect pour les malgaches, et pour les Sakalava surtout, que ce crâne arrive ici. C'est ici qu'il doit être. On est très heureux ».
Après une douzaine d’heures de route, les descendants du roi Toera se sont arrêtés, mercredi 3 août, dans la localité de Mahabo pour une veillée funèbre. Le cortège poursuit aujourd’hui sa traversée du Menabe en passant par la célèbre allée des Baobabs, avant d'atteindre Belo-sur-Tsiribihina, vendredi 5 septembre.
« C’est injuste que le crâne - Kabeso ait été enterré ailleurs, injuste. C’est pour ça que nous sommes fiers, il revient ici. C’est notre liberté que le Kabeso de l’Ampanjaka Toera revienne chez nous. C’est une nouvelle histoire pour Madagascar », s'exclame Brigitte, institutrice à la retraite.
Alors que les femmes entonnent le miantsa, un chant traditionnel Sakalava, deux zébus sont égorgés. Un rituel réservé aux grandes occasions, rappelle Adrien. « Dans notre coutume Sakalava, il y a des sacrifices. On tue les zébus pour honorer le Roi. La couleur des bœufs signifie la purification. La couleur de sa tête, blanche, et le reste du corps noir. C'est ce que l'on appelle "Mazava" ».
« C'est ici qu'il doit être »
Au passage du cortège dans les villages, les hommes et parfois même les enfants se tiennent au garde-à-vous. « C’est un grand événement pour tout le Menabe parce qu’ici, c'est le fief du peuple sakalava, sourit Luc, un habitant de Miandrivazo. C’est un grand respect pour les malgaches, et pour les Sakalava surtout, que ce crâne arrive ici. C'est ici qu'il doit être. On est très heureux ».
Après une douzaine d’heures de route, les descendants du roi Toera se sont arrêtés, mercredi 3 août, dans la localité de Mahabo pour une veillée funèbre. Le cortège poursuit aujourd’hui sa traversée du Menabe en passant par la célèbre allée des Baobabs, avant d'atteindre Belo-sur-Tsiribihina, vendredi 5 septembre.
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