Depuis plusieurs mois, le SMM, le syndicat des magistrats, dénonce les pressions subies de la part du pouvoir et réclame l'indépendance de la justice. Selon Fanirisoa Ernaivo, présidente du SMM, l'exécutif s'immisce dans les décisions de justice via des intermédiaires.
En effet, les magistrats reçoivent des ordres de la part de leurs supérieurs hiérarchiques pour les inciter à revoir leurs jugements. S'ils n'exécutent pas ces injonctions, les juges risquent des affectations abusives.
Le syndicat demande donc l'arrêt de cette pratique ou la mise par écrit de toutes ces directives. Autre pratique non réglementée : les dossiers transmis en communication. Le ministère de la Justice peut demander la consultation d'un dossier judiciaire sans motif. Des centaines de dossiers seraient ainsi perdus dans les limbes de l'administration pendant des mois voire des années.
Les juges ne savent plus si le dossier est entre les mains de la gendarmerie, du parquet ou du ministère et lorsqu'ils récupèrent le dossier, ils découvrent que des personnes ont été libérées, d'autres oubliées en prison.
Le syndicat exige donc la mise en place de sanctions pénales pour lutter contre cette pratique abusive et illégale qui permet à certains accusés de soustraire à la justice.
En effet, les magistrats reçoivent des ordres de la part de leurs supérieurs hiérarchiques pour les inciter à revoir leurs jugements. S'ils n'exécutent pas ces injonctions, les juges risquent des affectations abusives.
Le syndicat demande donc l'arrêt de cette pratique ou la mise par écrit de toutes ces directives. Autre pratique non réglementée : les dossiers transmis en communication. Le ministère de la Justice peut demander la consultation d'un dossier judiciaire sans motif. Des centaines de dossiers seraient ainsi perdus dans les limbes de l'administration pendant des mois voire des années.
Les juges ne savent plus si le dossier est entre les mains de la gendarmerie, du parquet ou du ministère et lorsqu'ils récupèrent le dossier, ils découvrent que des personnes ont été libérées, d'autres oubliées en prison.
Le syndicat exige donc la mise en place de sanctions pénales pour lutter contre cette pratique abusive et illégale qui permet à certains accusés de soustraire à la justice.
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