Le Secrétaire général de Yoonu Askan Wi, Madièye Mbodj est d’avis que «si Monsieur Idrissa Seck, ex Premier Ministre, ci-devant Maire de Thiès et membre du Comité Directeur du PDS, a des conseils à donner à son mentor Wade, qu’ils commencent tous les deux par nous restituer nos milliards planqués dans des paradis fiscaux ou des banques étrangères» a-t-il soutenu dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik.com. Il a indiqué que Monsieur Idrissa Seck «devrait ensuite s’abstenir comme il l’a déclaré à RFI avant de se réfugier par la suite dans les nuances à RFM, de proposer aux Sénégalais une solution ‘’intermédiaire’’ consistant de fait à prolonger le mandat de Wade jusqu’en 2014». Pour lui, un tel « baara yëggo » (deal) anticonstitutionnel et antipopulaire n’aura pour résultat que de prolonger les souffrances des masses sénégalaises, alors qu’il est urgemment question de les abréger par la conquête et la fondation d’une République authentique, démocratique, sociale et citoyenne, telle que largement esquissée dans les Conclusions des Assises Nationales du Sénégal, à travers notamment la Charte de gouvernance démocratique.
Le Mouvement pour l’Autonomie Populaire de se demander: «Wade père veut- il mourir au pouvoir pour espérer ainsi se soustraire à l’obligation de rendre des comptes au peuple sénégalais?». De leur avis, tous les moyens sont bons pour arriver à cette fin : couplage ou découplage des élections, prolongation du mandat présidentiel, vaine tentative de corruption à vaste échelle des jeunes, des femmes, des populations des banlieues et du monde rural, sans souci des graves risques ultérieurs de perturbations sur les finances publiques, dispositif de passage en force par la fraude, la violence et la répression, au mépris du suffrage universel et de la volonté populaire, au seul nom de la pérennisation de leurs privilèges indûment accumulés.
Le Mouvement pour l’Autonomie Populaire de se demander: «Wade père veut- il mourir au pouvoir pour espérer ainsi se soustraire à l’obligation de rendre des comptes au peuple sénégalais?». De leur avis, tous les moyens sont bons pour arriver à cette fin : couplage ou découplage des élections, prolongation du mandat présidentiel, vaine tentative de corruption à vaste échelle des jeunes, des femmes, des populations des banlieues et du monde rural, sans souci des graves risques ultérieurs de perturbations sur les finances publiques, dispositif de passage en force par la fraude, la violence et la répression, au mépris du suffrage universel et de la volonté populaire, au seul nom de la pérennisation de leurs privilèges indûment accumulés.
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