Certes, Ahmad al Faqi était l’organisateur en chef de la destruction des mausolées de Tombouctou mais il n’était pas le seul. Pendant l’occupation 2012-2013, son équipe avait pour quartier général le siège d’une caisse d’épargne situé au cœur de la ville. Son bras droit s’appelait Ridouan. Trapu, de nationalité algérienne, il menait aussi des raids contre les mausolées.
Un autre algérien du nom de Youssif pourrait également avoir à faire à la Cour pénale internationale (CPI). Selon des témoins, c’est lui qui, avant les destructions, faisait ce qu’on peut appeler un repérage, en ville ou dans la périphérie de Tombouctou, sur les tombes de saints musulmans. Youssif aimait plutôt les spectacles. A chaque destruction, il invitait caméras et public.
La justice internationale s’intéresse probablement à d’autres islamistes du nord du Mali ayant commis d’autres crimes. Par exemple, des auteurs d’exécutions sommaires ou des responsables qui ont, en public, coupé des mains. Sur ce dernier point, deux noms reviennent souvent, celui d’Aboubacar, un Mauritanien que l’on le reconnait par sa grande taille et celui d’un certain Talha qui, selon l’avis de certains Tombouctiens - permettez l’expression - avait un « caillou à la place du cœur ».
Source : Rfi.fr
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