Un soldat monte la garde devant l'entrée du 33e régiment de parachutistes dans le camp de Djicoroni à Bamako le 2 mai 2012. AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE
Ce rassemblement organisé par et pour les bérets rouges dans leur fief historique de Djicoroni Para, à Bamako avait en fait pour objectif de contrôler l’état des effectifs.
Selon un officier cadre des bérets rouges, qui préfère ne pas être cité, près de quatre cents bérets rouges sont aujourd’hui déployés dans le Nord, quatre cents autres sont à Bamako, en formation ou en attente d’une affectation, et deux cents sont ailleurs, sans leur béret.
Ceux-là avaient accepté d’être réintégrés à l’armée malienne avant que les bérets rouges et les bérets verts ne s’entendent ; ils avaient donc accepté des postes nouveaux et quitté leur corps d’origine. Aujourd’hui, ces soldats peuvent décider de redevenir des bérets rouges ou bien de conserver leur affectation actuelle. Dans tous les cas, bien sûr, au service de l’armée malienne.
Les bérets rouges, et c’était là l’objectif du rassemblement de Djicoroni Para, souhaitent à présent que ces anciens frères d’armes reviennent, afin de reconstituer le corps historique des bérets rouges.
« Certains nous ont trahi, d’autres ont accepté leur réaffectation pour nourrir leur famille, affirme ainsi l'officier, mais aujourd’hui il n’est plus question de tout cela. C’est l’union que nous voulons. » L’union au sein de « la famille » des bérets rouges, mais également de l’armée nationale. « Les bérets verts jouent le jeu, affirme avec reconnaissance cette source, il n’y a plus de problème avec eux, les accords que nous avons passés ont tous été respectés. »
Source: RFI
Selon un officier cadre des bérets rouges, qui préfère ne pas être cité, près de quatre cents bérets rouges sont aujourd’hui déployés dans le Nord, quatre cents autres sont à Bamako, en formation ou en attente d’une affectation, et deux cents sont ailleurs, sans leur béret.
Ceux-là avaient accepté d’être réintégrés à l’armée malienne avant que les bérets rouges et les bérets verts ne s’entendent ; ils avaient donc accepté des postes nouveaux et quitté leur corps d’origine. Aujourd’hui, ces soldats peuvent décider de redevenir des bérets rouges ou bien de conserver leur affectation actuelle. Dans tous les cas, bien sûr, au service de l’armée malienne.
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Source: RFI
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