Mamadou Diamoutani, President de la Commission Electorale Nationale Independante (CENI) Lire la version originale: http://maliactu.net/malielection-presidentielle-la-date-du-7-juillet-en-debat-synthese/ Copyright © maliactu.net
"Il est extrêmement difficile d'organiser le premier tour de l'élection présidentielle le 28 juillet", a reconnu, Mamadou Diamoutani, président de la Céni, joint par BBC Afrique.
Il met en avant des problèmes d'organisation et de logistique: retard dans la fabrication de la carte d'électeur, la distribution de ces cartes (plus de 6,8 millions) dans un délai si court alors qu'il y a de nombreux déplacés.
M. Diamoutani cite aussi la situation à Kidal, dans le nord-est du pays, où l'armée malienne n'est toujours pas présente, malgré un accord entre le gouvernement de transition à Bamako et le MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad, conclu le 18 juin à Ouagadougou.
La décision de tenir le premier tour de la présidentielle le 28 juillet, éventuellement suivi d'un second tour le 11 août, a été prise par le gouvernement de transition sous la pression de la communauté internationale, en particulier de la France.
International Crisis Group a recommandé un report de trois mois de l'élection présidentielle au Mali.
L'ONG insiste sur la nécessité d'une bonne préparation du scrutin afin d'éviter des violences post-électorales.
L'armée française est intervenue le 11 janvier pour chasser les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du Mali depuis avril 2012.
Cette occupation du Nord par les jihadistes et les combats ont entraîné une fuite massive de populations, environ 500.000 personnes déplacées dans d'autres régions maliennes ou réfugiées dans des pays voisins.
La plupart ne sont pas revenues chez elles.
Il met en avant des problèmes d'organisation et de logistique: retard dans la fabrication de la carte d'électeur, la distribution de ces cartes (plus de 6,8 millions) dans un délai si court alors qu'il y a de nombreux déplacés.
M. Diamoutani cite aussi la situation à Kidal, dans le nord-est du pays, où l'armée malienne n'est toujours pas présente, malgré un accord entre le gouvernement de transition à Bamako et le MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad, conclu le 18 juin à Ouagadougou.
La décision de tenir le premier tour de la présidentielle le 28 juillet, éventuellement suivi d'un second tour le 11 août, a été prise par le gouvernement de transition sous la pression de la communauté internationale, en particulier de la France.
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L'ONG insiste sur la nécessité d'une bonne préparation du scrutin afin d'éviter des violences post-électorales.
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