La Misma a été déployée sous le mandat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Pourtant, dans sa manière de payer les Etats contributeurs de troupes, assure son département de maintien de la paix, elle répond aux standards onusiens. Pour chaque soldat déployé, un forfait de 1 028 dollars par mois sera reversé aux pays d'origine. Comme pour les opérations de maintien de la paix de l'ONU.
C'est ce qui est prévu dans l'accord signé entre chaque pays et l'organisation sous-régionale en avril dernier. Mais la Cédéao dit aller plus loin que l'ONU. Sur ces 1 028 dollars par mois, 200 seulement peuvent être ponctionnés par les Etats. Donc, chaque militaire devrait recevoir quelque 800 dollars de solde pour chaque mois passé en opération. Une liste nominative a été établie, ce qui explique aussi pourquoi toute cette procédure a pris du temps.
Pour les militaires qui ont été blessés, une compensation est prévue. Elle est déterminée en fonction du degré d'invalidité de chaque soldat, un taux d'invalidité établi par un comité ad hoc. Et pour les militaires tués, comme pour les 38 soldats tchadiens tombés au front, leur famille devrait recevoir 50 000 dollars de compensation. Une fois l'argent versé par la Cédéao, les Etats contributeurs de troupes de la Misma auront 45 jours pour rendre compte de la bonne gestion de l'enveloppe reçue.
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