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Mali : la médiation rencontre le président tandis que Bamako veut sécuriser la transition

Le gouvernement malien a annoncé, ce lundi 9 juillet, la création d’une force spéciale de 1 200 gendarmes et policiers maliens pour sécuriser les institutions du pays. L’annonce intervient alors que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l’Ouest (Cédéao) travaille à l’envoi d’une force africaine, dans le même but. Ce lundi, deux ministres de la médiation ouest-africaine étaient à Paris pour rencontrer le président malien par intérim. Dioncounda Traoré se trouve dans la capitale française depuis son agression à Bamako, fin mai.



Mali : la médiation rencontre le président tandis que Bamako veut sécuriser la transition
Les deux médiateurs de la crise malienne - Djibril Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères et Ally Coulibaly, ministre ivoirien de l’Intégration africaine – ont rencontré, à Paris, le président Diouncounda Traoré où il est hospitalisé depuis la fin du mois de mai, après avoir été attaqué et gravement blessé, le 21 mai, à Bamako. Cette rencontre fait suite au sommet de la Cédéao qui s’est tenu samedi 7 juillet, à Ouagadougou, durant lequel les six chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest ont demandé au Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, de former, d’ici le 31 juillet, un nouveau gouvernement d’union nationale, faute de quoi, son gouvernement ne serait plus reconnu et le Mali serait suspendu des instances régionales. L’entretien entre les deux ministres et le président malien, prévu pour durer une heure, aura, en fait, été deux fois plus long. Le chef de l’Etat par intérim n’a toujours pas souhaité s’exprimer sur la crise politique actuelle à Bamako. En revanche, le ministre burkinabè Djibril Bassolé, s’est exprimé au micro de RFI.  Evasif sur la date d’un éventuel retour du chef de l’Etat par intérim à Bamako, il a estimé que la priorité n’était pas son retour mais son investissement dans la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Placé devant ce pari bien difficile de mettre en place un gouvernement d’union nationale d’ici fin juillet, le président Dioncounda Traoré se retrouve également au cœur d’un bras de fer entre le gouvernement de Cheick Modibo Diarra et la Cédéao, instance qui, malgré les critiques de la population malienne, se veut incontournable.   « Nous ne sommes pas contre les solutions maliennes, a souligné le médiateur Djibril Bassolé. L’armée malienne a besoin d’accompagnement. Nous voulons seulement que la coopération en matière de défense et de sécurité, avec la Cédéao, soit renforcée. »   Une source proche du dossier affirme que le président Dioncounda Traoré ne pourra réussir à mettre en place ce gouvernement d’union nationale qu’en s’appuyant sur un personnage très discret depuis peu, mais essentiel dans les rouages politiques actuels : le capitaine Sanogo.   Sécuriser, seul, les institutions   « Le Mali est capable de sécuriser, seul, les institutions de la République », a souligné le gouvernement de transition malien en annonçant la création d’un corps d’élite – une force de 1 200 jeunes, les meilleurs élèves tout juste sortis de la dernière promotion des écoles de gendarmerie et de police. Une force qui sera « directement placée sous l’autorité du Premier ministre, pour plus d’efficacité », explique le porte-parole du gouvernement malien Hamadoun Touré.   Ce corps d’élite sera chargé d’assurer la sécurité du chef de l’Etat, du chef du gouvernement ou encore du président de l’Assemblée. La décision a été prise après l’agression dont a été victime le président Dioncounda Traoré et c’est notamment pour assurer son retour au Mali, dans de bonnes conditions, que la Cédéao travaille à l’envoi d’une éventuelle force ouest-africaine, dans le même but.   Selon le gouvernement, ces gendarmes et ces policiers maliens seront capables d’assurer la sécurité des organes de transition. Mais pour Amadou Koïta, secrétaire politique du Front démocratique et républicain (FDR), anti-junte, les forces de sécurité maliennes ont besoin de l’appui de la Cédéao. Source RFI  


Mardi 10 Juillet 2012 - 11:13


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1.Posté par OUATTARA SAN le 10/07/2012 12:29
La reconquête du nord Mali ressemble à une couloeuvre qu'il faut avaler san boire une goutte d'eau, certains Maliens ( la majorité) sont favorables à l'islamisation du pays compte tenu de leur réligion (Musulmane) ; c'est une logique , mais ceux qui adhèrent à cette Charia doivent savoir que nous sommes 7 milliards d'humains dans ce monde , par conséquent chacun est libre de pratiquer telle ou telle religion , ou ne même pas croire ; Nous sommes 7 milliards avec au moins 3000 religions et sectes . Nous ne mangeons pas la même chose , nous nous habillons différemment ,nous n'avons pas la même couleur de peau (sauf le sang) donc que chacun vive sa vie sans obliger l'autre .

2.Posté par MD le 10/07/2012 13:13
M. Ouattara san
Vous devez savoir que la charia est imposé dans la région et vous parler que chacun à le droit d`adherer a la charia , sais hommes doivent etre chassées par tout les moyens et sa presse !

3.Posté par jul le 13/07/2012 11:36 (depuis mobile)
La situation au mali est desolant qu'atant l'afrique

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