Plus de 70 morts, c'est ce qui a pu être recoupé auprès d'un nombre important de sources sécuritaires et civiles maliennes. Certaines de ces sources avancent même un bilan encore plus élevé. Parmi les plus de 200 blessés également rapportés, certains ont ensuite succombé à leurs blessures.
Sur ces plus de 70 morts, une vingtaine a perdu la vie dans l'attaque de la base militaire située à l'aéroport de Bamako.
L'essentiel des victimes a été tuée dans les locaux ou aux alentours de l'école de la gendarmerie du quartier de Faladié, où les élèves avaient été surpris par les assaillants dans leur sommeil.
Pas de détail précis, dans ces chiffres, sur la part de gendarmes, de soldats et de civils parmi les victimes. Mais il faut rappeler que les jihadistes ont visé, mardi, des cibles militaires, ce qui n'avait pas été le cas en 2015, lors des attentats du bar la Terrasse et de l’hôtel Radisson.
Dans ses messages de propagande, le Jnim, lié à al-Qaïda, avait revendiqué « une centaine » de personnes tuées ou blessées, avec « de lourdes pertes » infligées « aux mercenaires de Wagner ».
Jusqu'ici, les autorités maliennes de transition n'ont reconnu que « quelques pertes en vies humaines », mais une cérémonie d'obsèques est prévue en fin de journée à Bamako, dans un camp de la gendarmerie. Cela sera peut-être l'occasion pour les autorités, politiques ou militaires, de fournir enfin un bilan officiel et d'honorer la mémoire de toutes les victimes. Ce qui n'est pas certain, puisque les dirigeants maliens de transition ne reconnaissent toujours pas la présence au Mali de Wagner, désormais intégré au Corps africain contrôlé par Moscou.
Surtout, comme leurs alliés nigériens et burkinabè de l’Alliance des États du Sahel (AES), les dirigeants maliens refusent depuis longtemps toute transparence sur les victimes des groupes armés « terroristes ». Officiellement pour ne pas faire le jeu de l'ennemi et pour ne pas démoraliser les troupes. Les critiques du régime estiment qu'il s'agit plutôt de cacher la vérité aux Maliens sur l'état réel de la situation sécuritaire dans le pays.
Sur ces plus de 70 morts, une vingtaine a perdu la vie dans l'attaque de la base militaire située à l'aéroport de Bamako.
L'essentiel des victimes a été tuée dans les locaux ou aux alentours de l'école de la gendarmerie du quartier de Faladié, où les élèves avaient été surpris par les assaillants dans leur sommeil.
Pas de détail précis, dans ces chiffres, sur la part de gendarmes, de soldats et de civils parmi les victimes. Mais il faut rappeler que les jihadistes ont visé, mardi, des cibles militaires, ce qui n'avait pas été le cas en 2015, lors des attentats du bar la Terrasse et de l’hôtel Radisson.
Dans ses messages de propagande, le Jnim, lié à al-Qaïda, avait revendiqué « une centaine » de personnes tuées ou blessées, avec « de lourdes pertes » infligées « aux mercenaires de Wagner ».
Jusqu'ici, les autorités maliennes de transition n'ont reconnu que « quelques pertes en vies humaines », mais une cérémonie d'obsèques est prévue en fin de journée à Bamako, dans un camp de la gendarmerie. Cela sera peut-être l'occasion pour les autorités, politiques ou militaires, de fournir enfin un bilan officiel et d'honorer la mémoire de toutes les victimes. Ce qui n'est pas certain, puisque les dirigeants maliens de transition ne reconnaissent toujours pas la présence au Mali de Wagner, désormais intégré au Corps africain contrôlé par Moscou.
Surtout, comme leurs alliés nigériens et burkinabè de l’Alliance des États du Sahel (AES), les dirigeants maliens refusent depuis longtemps toute transparence sur les victimes des groupes armés « terroristes ». Officiellement pour ne pas faire le jeu de l'ennemi et pour ne pas démoraliser les troupes. Les critiques du régime estiment qu'il s'agit plutôt de cacher la vérité aux Maliens sur l'état réel de la situation sécuritaire dans le pays.
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