La région de Kayes au sud-ouest du Mali est devenue « une cible stratégique majeure » pour le Jnim « qui la considère comme un espace vital. » Selon le Timbuktu Institute, les jihadistes entendent perturber l’approvisionnement du pays « pour déstabiliser, voire asphyxier l’économie malienne », « isoler la capitale Bamako » et « accentuer la pression économique sur le régime malien » de Transition.
L’étude rappelle que près de 80% de l’or du Mali, sa principale ressource, est produit dans la région de Kayes et que 30% des importations terrestres maliennes, carburant et céréales notamment, passent par la route nationale 1, qui relie le port de Dakar à Bamako, en passant par Kayes.
Région stratégique pour l’économie
Les attaques coordonnées de début juillet contre des positions militaires, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne, celle de la fin août contre un chantier de rénovation de la RN1, puis l’instauration d’un blocus, traduisent, selon le centre de recherche, « une volonté de paralyser les flux commerciaux. »
Dans le même temps, « le Jnim renforce son emprise sur le centre du pays et prépare constamment de nouvelles actions pour mieux cibler les axes commerciaux stratégiques », écrivent encore les chercheurs.
« Contrôle économique parallèle »
Sur les attaques de camions-citernes en divers endroits du pays, le Timbuktu Institute rappelle que le carburant est « essentiel aux opérations militaires » et prévoit que, pour ce qui concerne les civils, elles vont augmenter les coûts de transports et « pousser les acteurs économiques vers des réseaux informels, souvent taxés par le Jnim. » Un coup double pour les jihadistes, qui fragilisent ainsi l’économie du pays tout en dégageant des financements : « le Jnim cherche à établir un contrôle économique parallèle. »
« En imposant des règles sur le carburant et le transport, analysent également les chercheurs, le Jnim se positionne comme une autorité de facto, érodant la légitimité du gouvernement malien. » Dans un communiqué, l’armée malienne indique avoir mené des frappes aériennes « dans la nuit du 10 septembre », « dans les localités » de Kayes, Yélimané et Nioro du Sahel, frappant « avec succès » « plusieurs postes stratégiques de chefs terroristes ». Aucun bilan n’est précisé.
L’étude rappelle que près de 80% de l’or du Mali, sa principale ressource, est produit dans la région de Kayes et que 30% des importations terrestres maliennes, carburant et céréales notamment, passent par la route nationale 1, qui relie le port de Dakar à Bamako, en passant par Kayes.
Région stratégique pour l’économie
Les attaques coordonnées de début juillet contre des positions militaires, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne, celle de la fin août contre un chantier de rénovation de la RN1, puis l’instauration d’un blocus, traduisent, selon le centre de recherche, « une volonté de paralyser les flux commerciaux. »
Dans le même temps, « le Jnim renforce son emprise sur le centre du pays et prépare constamment de nouvelles actions pour mieux cibler les axes commerciaux stratégiques », écrivent encore les chercheurs.
« Contrôle économique parallèle »
Sur les attaques de camions-citernes en divers endroits du pays, le Timbuktu Institute rappelle que le carburant est « essentiel aux opérations militaires » et prévoit que, pour ce qui concerne les civils, elles vont augmenter les coûts de transports et « pousser les acteurs économiques vers des réseaux informels, souvent taxés par le Jnim. » Un coup double pour les jihadistes, qui fragilisent ainsi l’économie du pays tout en dégageant des financements : « le Jnim cherche à établir un contrôle économique parallèle. »
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