A cause de « menaces de répression policières » disent 51 organisations de la société civile, leur manifestation est annulée ce mardi. Pour maître Moctar Mariko, président de l’Association malienne des droits de l’homme, la marche était pourtant conforme à l’arrêté du gouverneur de Bamako interdisant les manifestations dans des lieux centraux de la capitale.
« C'est un abus de pouvoir ! s'indigne maître Moctar Mariko. Vous (organisateurs de la marche) dites aux gens de ne pas marcher dans telle ou telle direction, il (le gouverneur) dit : d'accord ! ». Alors les organisateurs choisissent un itinéraire hors du champ de l'interdiction et donc conforme à l'arrêté, et « on nous dit que cela va à l'encontre de la Constitution du Mali ! Cela va à l'encontre de la liberté d'association, de la liberté de réunion ! Nous ne comprenons pas pourquoi il s'oppose à l'exercice de ces libertés ».
A l’origine, la marche était organisée contre le projet de loi d’entente nationale. La présidente du Conseil national des victimes, Haidara Aminè Maiga, le compare à un projet d’amnistie générale contre les auteurs de crimes commis au Mali depuis le début de la crise en 2012. « Les auteurs (de ces crimes) doivent être jugés, doivent être punis pour les actes qu'ils ont commis... Il y a de 10 427 victimes qui ont fait des dépositions devant la Commission Vérité-Justice-Réconciliation... Tout le travail que l'on a fait est mis en jeu ! »
Le projet de loi devrait être voté cette semaine à l’Assemblée nationale.
« C'est un abus de pouvoir ! s'indigne maître Moctar Mariko. Vous (organisateurs de la marche) dites aux gens de ne pas marcher dans telle ou telle direction, il (le gouverneur) dit : d'accord ! ». Alors les organisateurs choisissent un itinéraire hors du champ de l'interdiction et donc conforme à l'arrêté, et « on nous dit que cela va à l'encontre de la Constitution du Mali ! Cela va à l'encontre de la liberté d'association, de la liberté de réunion ! Nous ne comprenons pas pourquoi il s'oppose à l'exercice de ces libertés ».
A l’origine, la marche était organisée contre le projet de loi d’entente nationale. La présidente du Conseil national des victimes, Haidara Aminè Maiga, le compare à un projet d’amnistie générale contre les auteurs de crimes commis au Mali depuis le début de la crise en 2012. « Les auteurs (de ces crimes) doivent être jugés, doivent être punis pour les actes qu'ils ont commis... Il y a de 10 427 victimes qui ont fait des dépositions devant la Commission Vérité-Justice-Réconciliation... Tout le travail que l'on a fait est mis en jeu ! »
Le projet de loi devrait être voté cette semaine à l’Assemblée nationale.
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