C’est dans l’école Bahadou, véritable institution de la ville de Tombouctou, que le coup d’envoi de la première rentrée scolaire des régions du nord du Mali libéré a été donné. Mais la situation est encore loin d’être idéale.
« Les conditions sont réunies, mais pas totalement. Il nous manque des salles de classe. Ce sont des classes qui ont été détruites. Il nous manque l’eau parce que l’eau n’est pas constante. Il nous manque des latrines décentes et il nous manque aussi l’engagement de certains maîtres, qui encore sont psychologiquement atteints. Malgré cela, la rentrée a lieu », se félicite le directeur de l’école.
Le Premier ministre en personne a fait le déplacement. Il entend par là signifier la volonté de l’État d’accélérer le retour de l’administration dans les régions du nord, à commencer par les professeurs qui, d’après l’Unicef, sont près d’un sur deux à manquer à l’appel.
« Nous les encourageons financièrement. Il y a une prime de déplacement et une prime d’installation, qui leur permet de reprendre possession de leurs maisons dans des conditions qui soient acceptables et dignes et d’exercer donc, leur métier. Venir ici c’est également une manière de leur dire que les élèves les attendent et qu’il est temps pour eux de reprendre le chemin, dans toute la mesure du possible, sachant que les conditions de sécurité sont désormais réunies », a déclaré Oumar Tatam Ly.
Environ 200 000 enfants sont attendus sur les bancs des écoles du nord du Mali.
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