Tous les week-ends depuis le 31 août, les habitants de Gao descendent dans les caniveaux de la ville pour les récurer.
« Des gens amènent des bennes et prennent les ordures, commente Moussa Holla, de la direction régionale de l'hydraulique à Gao. Mais en réalité, c’est des travaux qui doivent se faire avant même la saison des pluies. Le problème de Gao c’est un problème de viabilisation, car il n’y a pas des caniveaux dans toutes les rues. »
La mairie, la protection civile, la mission des Nations unies au Mali (Minusma) et même la force française Barkhane apportent leur soutien logistique. Mais la plupart du temps, c'est à mains nues que les habitants travaillent. Des moyens de fourmis pour une tâche de titan.
« Ce que nous sommes en train de faire, c’est un travail purement volontaire qui ne nous rapporte rien, précise Sidi Cissé, président du conseil communal de la jeunesse. Mais nous en profitons pour solliciter les plus hautes autorités du pays. Il faut reconnaître que le système de drainage de Gao est compromis. »
Un mort par noyade
Autre problème majeur : la sécurisation de ces évacuations d'eau. Mercredi, un enfant de trois ans s'est noyé dans l'un des collecteurs. Sidiki Samaké, le gouverneur de la ville, déplore le manque de moyens et en appelle à l'extrême vigilance de tous les habitants.
« On n’a pas les moyens de sécuriser tous ces canaux et tous ces collecteurs. On a le soutien de nos autorités, mais c’est clair que cela ne fait pas partie des plus grandes priorités en ce moment », reconnaît-il.
Pour éviter les accidents, une campagne d'information a été lancée par le gouvernorat et le conseil municipal.
« Des gens amènent des bennes et prennent les ordures, commente Moussa Holla, de la direction régionale de l'hydraulique à Gao. Mais en réalité, c’est des travaux qui doivent se faire avant même la saison des pluies. Le problème de Gao c’est un problème de viabilisation, car il n’y a pas des caniveaux dans toutes les rues. »
La mairie, la protection civile, la mission des Nations unies au Mali (Minusma) et même la force française Barkhane apportent leur soutien logistique. Mais la plupart du temps, c'est à mains nues que les habitants travaillent. Des moyens de fourmis pour une tâche de titan.
« Ce que nous sommes en train de faire, c’est un travail purement volontaire qui ne nous rapporte rien, précise Sidi Cissé, président du conseil communal de la jeunesse. Mais nous en profitons pour solliciter les plus hautes autorités du pays. Il faut reconnaître que le système de drainage de Gao est compromis. »
Un mort par noyade
Autre problème majeur : la sécurisation de ces évacuations d'eau. Mercredi, un enfant de trois ans s'est noyé dans l'un des collecteurs. Sidiki Samaké, le gouverneur de la ville, déplore le manque de moyens et en appelle à l'extrême vigilance de tous les habitants.
« On n’a pas les moyens de sécuriser tous ces canaux et tous ces collecteurs. On a le soutien de nos autorités, mais c’est clair que cela ne fait pas partie des plus grandes priorités en ce moment », reconnaît-il.
Pour éviter les accidents, une campagne d'information a été lancée par le gouvernorat et le conseil municipal.
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