Le musicien malien Bassekou Kouyaté a travaillé à de multiples reprises avec Toumani Diabaté. La nouvelle de sa disparition l'a profondément choqué.
Un musicien virtuose, mais très harmonieux
Surnommé le dieu de la kora, Toumani Diabaté avait diffusé la musicalité de cet instrument à travers le monde et remporté de prestigieuses récompenses. Lucy Duran, professeure, spécialiste de la musique malienne, avait produit le tout premier album de Toumani Diabaté, en 1987. Jointe par RFI, elle souvient déjà d'un musicien exceptionnel.
« Il avait 21 ans et la façon dont Toumani jouait, c’était comme la musique des sphères. J’étais étonnée par sa virtuosité. Il avait beaucoup de mélodies. Il était créatif, respectueux de la tradition de l’époque précoloniale, presque comme la musique classique, avec le contrepoint, les harmonies, avec la beauté, la richesse. C’était extraordinaire, franchement !’’
La joueuse de kora, la Sénégalaise Senny Camara, était invitée à l'inauguration samedi 20 juillet de la Station Afrique, un espace dédié au sport et aux cultures d'Afrique dans l'occasion des JO 2024 à Paris. Elle a exprimé sa vive émotion par la disparition du roi de la Kora, lui rend hommage en interprétant l'un de ses morceaux a cappella. Elle explique aussi que Toumani Diabaté a contribué à encourager les femmes à jouer la kora.
« Je suis émue parce que c’était un grand maître. Humainement, il était là. Il a amené la kora partout dans le monde. Il a donné envie à tout le monde, aux femmes et surtout aux femmes qui n’étaient pas censées jouer la kora. Il nous a ouvert les portes, en fait. C’était mon rêve d’aller apprendre avec lui parce qu’il a une ouverture que personne n’a. […/…] Je dis merci ! Il nous a ouvert la porte et il nous a donné la force de continuer notre art.’’
Un musicien virtuose, mais très harmonieux
Surnommé le dieu de la kora, Toumani Diabaté avait diffusé la musicalité de cet instrument à travers le monde et remporté de prestigieuses récompenses. Lucy Duran, professeure, spécialiste de la musique malienne, avait produit le tout premier album de Toumani Diabaté, en 1987. Jointe par RFI, elle souvient déjà d'un musicien exceptionnel.
« Il avait 21 ans et la façon dont Toumani jouait, c’était comme la musique des sphères. J’étais étonnée par sa virtuosité. Il avait beaucoup de mélodies. Il était créatif, respectueux de la tradition de l’époque précoloniale, presque comme la musique classique, avec le contrepoint, les harmonies, avec la beauté, la richesse. C’était extraordinaire, franchement !’’
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