Si les militaires maliens et français contrôlent depuis le samedi 26 janvier au matin deux positions stratégiques -l’aéroport situé à six kilomètres à l’est de la ville et le pont qui enjambe le fleuve Niger- il est difficile de savoir ce qui se passe dans le centre. Les lignes de téléphone sont en effet toujours coupées et tout le monde s’inquiète de la présence possible de jihadistes cachés au sein de la population. Ces derniers cependant, pour la majorité d'entre eux, ont fui en brousse depuis plusieurs jours. Selon nos informations, le calme régnait cette nuit mais des rumeurs font état de pillages.
Les forces spéciales françaises sont entrées les premières, appuyées par les soldats maliens, dans la nuit de vendredi à samedi. Une force sécuritaire affirme que 15 combattants islamistes seraient morts lors de combats. L’armée française parle d’escarmouches, d’actes de guérilla, de combats à l’entrée de la ville.
Un signe en tout cas que l’offensive franco-malienne a été efficace : samedi en début d'après-midi, un pont aérien se mettait en place depuis Niamey au Niger pour acheminer des renforts tchadiens, nigériens et maliens avec notamment des hommes du célèbre colonel Alhaji Ag Gamou. Ce sont ces militaires qui auront visiblement la charge de se déployer pour sécuriser les différents quartiers de la célèbre cité.
Symbole de communication de guerre pour marquer cette opération de libération : un avion militaire français s’est posé samedi soir. A son bord, en provenance de Bamako, le maire de Gao, Sadou Diallo, qui portait fièrement son écharpe aux couleurs du Mali.
La sécurisation complète de Gao est en cours. Le contrôle total de cette ville, qui a été un temps tenue par les touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), puis par les hommes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), serait bien évidemment une victoire importante et symbolique dans la reconquête du nord du Mali.
Les forces spéciales françaises sont entrées les premières, appuyées par les soldats maliens, dans la nuit de vendredi à samedi. Une force sécuritaire affirme que 15 combattants islamistes seraient morts lors de combats. L’armée française parle d’escarmouches, d’actes de guérilla, de combats à l’entrée de la ville.
Un signe en tout cas que l’offensive franco-malienne a été efficace : samedi en début d'après-midi, un pont aérien se mettait en place depuis Niamey au Niger pour acheminer des renforts tchadiens, nigériens et maliens avec notamment des hommes du célèbre colonel Alhaji Ag Gamou. Ce sont ces militaires qui auront visiblement la charge de se déployer pour sécuriser les différents quartiers de la célèbre cité.
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