Baba Ould Cheikh est soupçonné d'avoir été impliqué dans l'affaire de l'avion rempli de cocaïne.
A Gao, tout le monde n'a pas forcément été surpris par l’arrestation de Baba Ould Cheikh. « Ce monsieur, on le voit en train de ne rien faire, mais il a quand même une richesse inestimable à Gao. Son château ? un truc de milliards ! Dans l’intérêt de Gao, le transport, le pétrole... il est versé dans tout », raconte un habitant.
Baba Ould Cheikh a été cueilli avec quatre autres personnes dans le campement d'Almoustarat, près de Tarkint, localité du Nord dont il est maire. Ce fut une opération conjointe de l'armée française et de l'armée malienne. Selon nos informations, c'est d'ailleurs grâce à du renseignement français que cette interpellation « surprise » a eu lieu.
Grosse commission
Lui et ses acolytes devaient être remis à la justice à Bamako dans la foulée. Baba Ould Cheikh tombe sous le coup d'un mandat d'arrêt lancé en février dernier par un juge d'instruction malien contre une longue liste de responsables de groupes armés, groupes terroristes et trafiquants de drogue.
Agé d'une quarantaine d'années, celui que les diplomates en poste à Bamako appelaient par ses initiales, « BOC », a fréquenté l’école primaire de Tarkint. Jeune, il était taciturne. Homme d’affaires, plutôt court de taille, on n’entendra véritablement parler de lui qu’en 2003, lors de l’affaire d’une partie des otages européens enlevés en Algérie et libérés en territoire malien.
Il était membre de la cellule de négociations. Par la suite, il a d'ailleurs enchaîné les négociations avec les jihadistes pour le même objectif : libérer des otages européens. Au passage, il touche de grosses commissions même s’il s’en défend.
Un avion bourré de cocaïne
Novembre 2009, éclate l’affaire de l’avion bourré de cocaïne qui termine sa course dans le désert malien. Les services de sécurité du Mali convoquent Baba Ould Cheikh, l’écoutent sur ce dossier. Il clame son innocence et sera libéré. Les soupçons ne se dissipent pas.
Voilà aujourd’hui la justice malienne à nouveau à ses trousses pour la même histoire. Mais l’un de ses proches a déjà prévenu : « Attention, Baba Ould Cheikh a de quoi faire sauter au moins deux fois une République ».
Source : Rfi.fr
Baba Ould Cheikh a été cueilli avec quatre autres personnes dans le campement d'Almoustarat, près de Tarkint, localité du Nord dont il est maire. Ce fut une opération conjointe de l'armée française et de l'armée malienne. Selon nos informations, c'est d'ailleurs grâce à du renseignement français que cette interpellation « surprise » a eu lieu.
Grosse commission
Lui et ses acolytes devaient être remis à la justice à Bamako dans la foulée. Baba Ould Cheikh tombe sous le coup d'un mandat d'arrêt lancé en février dernier par un juge d'instruction malien contre une longue liste de responsables de groupes armés, groupes terroristes et trafiquants de drogue.
Agé d'une quarantaine d'années, celui que les diplomates en poste à Bamako appelaient par ses initiales, « BOC », a fréquenté l’école primaire de Tarkint. Jeune, il était taciturne. Homme d’affaires, plutôt court de taille, on n’entendra véritablement parler de lui qu’en 2003, lors de l’affaire d’une partie des otages européens enlevés en Algérie et libérés en territoire malien.
Il était membre de la cellule de négociations. Par la suite, il a d'ailleurs enchaîné les négociations avec les jihadistes pour le même objectif : libérer des otages européens. Au passage, il touche de grosses commissions même s’il s’en défend.
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