La Minusma a pris le relais de la Misma, force panafricaine qui a été déployée à la suite de l'opération militaire « Serval » déclenchée en janvier 2013 par la France au Mali. Cette intervention franco-africaine, toujours en cours, a été décidée pour aider Bamako à reprendre le contrôle du vaste nord du Mali – comprenant les régions de Tombouctou, Gao et Kidal –, occupé pendant plusieurs mois en 2012 par des groupes islamistes arm és qui y ont commis de nombreuses exactions.
Les djihadistes dans le nord du Mali ont été affaiblis par les interventions internationales, mais ils y demeurent actifs, commettant à intervalles réguliers des attaques meurtrières.
Selon un rapport du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon publié au début de janvier, le service de la lutte antimines des Nations unies coordonne « les activités de neuf équipes de neutralisation d'engins explosifs déployées par des opérateurs internationaux de la lutte antimines » pour identifier les zones dangereuses, « les marquer et les déminer » dans les régions de Tombouctou et Gao, mais aussi Mopti et Ségou. « Depuis le 1er octobre [2013], 356 engins non explosés ont été éliminés », indique le document.
Ce matin un véhicule MINUSMA a sauté sur une mine sur la route d'Aguelhok à une 30aine de km de Kidal. 5 Casques bleus légèrmt blessés.#Mali
— MINUSMA (@UN_MINUSMA) 20 Janvier 2014
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