Le journaliste et directeur du très influent journal privé Akhbar al-Youm, Taoufik Bouchrine, a été condamné à 12 ans de prison ferme par la chambre criminelle de Casablanca. Le verdict est tombé tard dans la nuit de vendredi à ce samedi 10 novembre, au terme d'un procès très suivi puisqu'il concerne l'un des patrons de presse les plus influents du Maroc, connu pour ses billets critiques envers des personnalités marocaines. Sur la base de témoignages à charge et d'une cinquantaine de vidéos saisies, l'homme a été reconnu coupable de « traite d'êtres humains », « abus de pouvoir à des fins sexuelles » et de « viol et tentative de viol ». La défense dénonce un procès politique et annonce qu'elle fera appel de cette décision.
Huit mois d'audience, de multiples rebondissements, des déclarations contradictoires… C'est au terme d'un procès hors norme, tenu pour sa quasi-totalité à huis clos, que le verdict a été prononcé ce samedi.
Le huis clos, décidé par le juge, qui a tenu la presse à l'écart, a rendu très difficile le décryptage et le suivi du procès. Tantôt des fuites dans la presse jugeaient abjectes et perverses les vidéos à charge projetées au tribunal, tantôt d'autres fuites, favorables cette fois-ci à la défense, parlaient de montages vidéos grossiers ne permettant pas de confirmer l'identité du journaliste.
Taoufik Bouachrine avait déjà eu affaire à la justice, cette fois-ci pour ses écrits dans les colonnes d'Akhbar al-Youm. Il avait été condamné, peu avant son arrestation spectaculaire de février dernier, à verser l'équivalent de 40 000 euros à l'actuel et influent ministre de l'Agriculture, Aziz Akhannouch, pour diffamation.
Neuf ans plus tôt, il avait été poursuivi pour avoir publié une caricature jugée irrespectueuse envers l'entourage royal. Dans le cadre de cette affaire, la gravité des faits reprochés a rendu difficilement audible le mouvement de soutien à ce journaliste, fût-il considéré comme engagé et indépendant.
Huit mois d'audience, de multiples rebondissements, des déclarations contradictoires… C'est au terme d'un procès hors norme, tenu pour sa quasi-totalité à huis clos, que le verdict a été prononcé ce samedi.
Le huis clos, décidé par le juge, qui a tenu la presse à l'écart, a rendu très difficile le décryptage et le suivi du procès. Tantôt des fuites dans la presse jugeaient abjectes et perverses les vidéos à charge projetées au tribunal, tantôt d'autres fuites, favorables cette fois-ci à la défense, parlaient de montages vidéos grossiers ne permettant pas de confirmer l'identité du journaliste.
Taoufik Bouachrine avait déjà eu affaire à la justice, cette fois-ci pour ses écrits dans les colonnes d'Akhbar al-Youm. Il avait été condamné, peu avant son arrestation spectaculaire de février dernier, à verser l'équivalent de 40 000 euros à l'actuel et influent ministre de l'Agriculture, Aziz Akhannouch, pour diffamation.
Neuf ans plus tôt, il avait été poursuivi pour avoir publié une caricature jugée irrespectueuse envers l'entourage royal. Dans le cadre de cette affaire, la gravité des faits reprochés a rendu difficilement audible le mouvement de soutien à ce journaliste, fût-il considéré comme engagé et indépendant.
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