90 millions de dollars illégalement acquis, c'est, selon les conclusions du rapport du juge chargé de l'investigation au pôle anticorruption cité dans la presse locale, la fortune de l'ancien président mauritanien.
Avec sa famille, il possèderait 17 maisons, 468 terrains, plusieurs troupeaux de moutons et des milliards en billets mauritaniens sur plusieurs comptes en banque. L'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz prenait, toujours selon le rapport, des commissions sur des contrats publics.
Il aurait également usé de son pouvoir et de son influence pour violer la loi. Ainsi, sa déclaration faite en 2010 à sa prise du pouvoir et celle faite à la fin de son second mandat en 2019, devant le comité de transparence de la vie publique, ne laissent aucun doute sur son enrichissement illicite, selon le juge.
Toutes ces accusations, les avocats de l'ex-chef d'État les réfutent : « Il faut d'abord que la justice prouve que l'ancien président possède cet argent avant de lui en demander l'origine », a réagi l'un de ses défenseurs qui dénonce des fuites qui vont à l'encontre de la présomption d’innocence de son client.
L'ex-chef d'État mauritanien a été placé en détention en juin 2021 pour non-respect, selon la justice, du contrôle judiciaire auquel il est soumis mais aussi pour trouble à l'ordre public. Mais pour des raisons de santé, il est en résidence surveillée à son domicile depuis début janvier. Il a été inculpé la semaine dernière pour « corruption, blanchiment d'argent et enrichissement illicite ».
Avec sa famille, il possèderait 17 maisons, 468 terrains, plusieurs troupeaux de moutons et des milliards en billets mauritaniens sur plusieurs comptes en banque. L'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz prenait, toujours selon le rapport, des commissions sur des contrats publics.
Il aurait également usé de son pouvoir et de son influence pour violer la loi. Ainsi, sa déclaration faite en 2010 à sa prise du pouvoir et celle faite à la fin de son second mandat en 2019, devant le comité de transparence de la vie publique, ne laissent aucun doute sur son enrichissement illicite, selon le juge.
Toutes ces accusations, les avocats de l'ex-chef d'État les réfutent : « Il faut d'abord que la justice prouve que l'ancien président possède cet argent avant de lui en demander l'origine », a réagi l'un de ses défenseurs qui dénonce des fuites qui vont à l'encontre de la présomption d’innocence de son client.
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