Les faits pour lesquels l’accusé Mbary Kounta a comparu hier mardi à l’audience de la Chambre criminelle du Tgi de Dakar remontent à la date du 03 novembre 2016 au parc Laobés de Djiddah Thiaroye Kao. ce jour-là, à la suite d’une bagarre ayant pour origine le refus de son ami de partager avec lui sa cigarette, l’accusé s’est rendu à son domicile pour en revenir armé d’une barre d’aluminium et d’un couteau pour en découdre avec son vis-à-vis. Avec son couteau, il a poignardé mortellement ce dernier au thorax et au cœur.
A la barre, l’accusé, qui a reconnu les faits, a invoqué une riposte à une attaque de sa victime qui l’aurait poignardé à la nuque avant de le désarmer avec une barre et de lui administrer deux coups de couteau. « A la suite d’une dispute « mayma ma barkélou mayoumala » la victime s’est armée d’un couteau dont j’ignore la provenance, il m’a poignardé à la nuque, je l’ai frappée avec une barre d’aluminium à la main. J’ai saisi le couteau qu’il détenait pour lui en administrer deux coups. Il était mon ami, je n’avais pas l’intention de le tuer », s’est défendu l’accusé.
Les témoins enfoncent l’accusé sur sa défense de riposte
D’après le témoin Alioune Kassé, tout s’est passé devant son lieu de travail. L’accusé a poignardé sa victime suite à son refus de lui offrir à fumer. « Si tu ne me donnes pas à fumer, je vais t’assommer », avait menacé l’accusé. « Je suis intervenu et ai conduit la victime à l’hôpital. Le médecin a constaté un corps sans vie en demandant d’avertir la police », a soutenu le témoin qui dit avoir appelé la police pour sauver le meurtrier d’un lynchage. Selon le procureur, l’accusé a essayé de diluer sa responsabilité pour se tirer d’affaire. « Le certificat médical a fait état de deux coups fatals qui ont atteint les parties vitales du corps au niveau du thorax et le cœur », a-t-il informé. « Il n’ y a pas d’excuse de provocation, ni légitime défense, la matérialité et l’imputabilité des faits à l’accusé ne souffre d’aucune contestation », a estimé l’avocat de la société selon qui « il y a eu préméditation. L’accusé a commis un homicide volontaire, il avait l’intention d’ôter la vie à sa victime », a poursuivi le maître des poursuites qui a requis 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre de l’accusé.
Quant au conseil de la défense, il a plaidé à titre principal la disqualification des faits d’assassinat en meurtre et à titre subsidiaire, l’application bienveillante de la loi pénale. « Ce sont les circonstances qui expliquent ce qui s’est passé. Dans le feu de l’action, lors de la bagarre, mon client a poignardé sa victime, il n y a pas eu de préméditation », a plaidé le conseil de Mbary Kounta. La Chambre criminelle a mis l’affaire en délibéré pour le 23 juin prochain.
Le Témoin
A la barre, l’accusé, qui a reconnu les faits, a invoqué une riposte à une attaque de sa victime qui l’aurait poignardé à la nuque avant de le désarmer avec une barre et de lui administrer deux coups de couteau. « A la suite d’une dispute « mayma ma barkélou mayoumala » la victime s’est armée d’un couteau dont j’ignore la provenance, il m’a poignardé à la nuque, je l’ai frappée avec une barre d’aluminium à la main. J’ai saisi le couteau qu’il détenait pour lui en administrer deux coups. Il était mon ami, je n’avais pas l’intention de le tuer », s’est défendu l’accusé.
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D’après le témoin Alioune Kassé, tout s’est passé devant son lieu de travail. L’accusé a poignardé sa victime suite à son refus de lui offrir à fumer. « Si tu ne me donnes pas à fumer, je vais t’assommer », avait menacé l’accusé. « Je suis intervenu et ai conduit la victime à l’hôpital. Le médecin a constaté un corps sans vie en demandant d’avertir la police », a soutenu le témoin qui dit avoir appelé la police pour sauver le meurtrier d’un lynchage. Selon le procureur, l’accusé a essayé de diluer sa responsabilité pour se tirer d’affaire. « Le certificat médical a fait état de deux coups fatals qui ont atteint les parties vitales du corps au niveau du thorax et le cœur », a-t-il informé. « Il n’ y a pas d’excuse de provocation, ni légitime défense, la matérialité et l’imputabilité des faits à l’accusé ne souffre d’aucune contestation », a estimé l’avocat de la société selon qui « il y a eu préméditation. L’accusé a commis un homicide volontaire, il avait l’intention d’ôter la vie à sa victime », a poursuivi le maître des poursuites qui a requis 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre de l’accusé.
Quant au conseil de la défense, il a plaidé à titre principal la disqualification des faits d’assassinat en meurtre et à titre subsidiaire, l’application bienveillante de la loi pénale. « Ce sont les circonstances qui expliquent ce qui s’est passé. Dans le feu de l’action, lors de la bagarre, mon client a poignardé sa victime, il n y a pas eu de préméditation », a plaidé le conseil de Mbary Kounta. La Chambre criminelle a mis l’affaire en délibéré pour le 23 juin prochain.
Le Témoin
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