Moins de 48 heures après avoir tiré à boulets rouges sur son homme de confiance, le Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) opère un revirement à 180° pour faire son mea culpa, et réhabiliter son «cher Madické».
Mais même si cette concession du Pape du Sopi ravit un temps soit peut le président du groupe parlementaire Liberté Démocratie, elle n’apporte cependant pas pleine satisfaction à ce dernier, car passant sous silence la réponse à la question qui est à l’origine du clash entre les deux hommes, à savoir pourquoi Wade ne choisit pas une alternative à la candidature de Karim Wade, puisque celui-ci est déclaré «inapte » par la Direction des élections, et le silence de la Cour suprême.
Un fossé sépare en effet les deux hommes. Car, si pour Me Abdoulaye la seul évocation d’une candidature autre que celle de Karim Wade constitue un crime de lèse-majesté, du côté du chef de l’opposition parlementaire, un plan B est plus que nécessaire afin d’éviter que le Pds ne sombre dans l’oubli s’il ne participe pas à la prochaine élection présidentielle. Ce qui risque d’arriver devant l’obsession de Wade-père.
D’un autre côté, la question de la confiance vient s’ajouter au problème de la candidature à la candidature. En effet, dans la première lettre de Me Abdoulaye Wade pour vilipender son camarade de parti, il a opté croire les déclarations des signataires de la demande de choisir une alternative qui ont nié vouloir exiger un remplaçant à son fils, plutôt celui avec qui il a traversé les années de braise.
Quant au parlementaire, malgré sa promptitude à répondre à son Secrétaire général, seulement quelques heures après la publication de l’acte d’accusation, n’a encore pipé mot pour dire si oui ou non les excuses sont acceptées. Et encore, il n’a toujours pas exprimé le regret d’avoir cherché un remplaçant à l’ancien ministre du «ciel et de la terre».
Mais même si cette concession du Pape du Sopi ravit un temps soit peut le président du groupe parlementaire Liberté Démocratie, elle n’apporte cependant pas pleine satisfaction à ce dernier, car passant sous silence la réponse à la question qui est à l’origine du clash entre les deux hommes, à savoir pourquoi Wade ne choisit pas une alternative à la candidature de Karim Wade, puisque celui-ci est déclaré «inapte » par la Direction des élections, et le silence de la Cour suprême.
Un fossé sépare en effet les deux hommes. Car, si pour Me Abdoulaye la seul évocation d’une candidature autre que celle de Karim Wade constitue un crime de lèse-majesté, du côté du chef de l’opposition parlementaire, un plan B est plus que nécessaire afin d’éviter que le Pds ne sombre dans l’oubli s’il ne participe pas à la prochaine élection présidentielle. Ce qui risque d’arriver devant l’obsession de Wade-père.
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