Wade bande les muscles. « Le 25 avril 2014 lorsque je suis rentré au Sénégal après deux (2) ans d’absence, les observateurs ont vu que j’avais été reçu par trois millions de personnes de l’aéroport à mon domicile. Quelques jours à Touba, ils étaient 5 millions. Aujourd’hui, je ne sais pas combien vous êtes, quand je regarde, je vois des sénégalais jusqu’au bout des Allées du centenaire, êtes-vous des centaines de milliers, des centaines de millions, je ne saurais le dire », se réjouit d’emblée Wade qui revient sur cet accueil du 25 avril.
« Ce jour-là avait plusieurs significations, certes vous êtes venus à cause du sentiment que vous avez à mon égard, je suis sûr que je suis dans le cœur de presque tous les sénégalais ». Mais, « vous êtes venus pour dire quelque chose ». A savoir, lance l’ancien président : «Tout l’espoir que vous placez en moi pour vous sortir de cette affreuse situation dans laquelle vous êtes. Sénégalaises, Sénégalais, notre pays a rétrogradé depuis que je suis parti ».
Pour se résumer, « il n’y a pas d’emplois, les jeunes sont en chômage, la belle université que j’avais laissée, est complétement détruite, l’enseignement détruit, les élèves désespérés». Les paysans sont aussi mal lotis, selon Wade qui indique que « les chefs religieux ne sont plus respectés ». Tout comme, «les chefs de village » et les « marchands ambulants » dont les étals sont détruits.
Sous Macky Sall, «on fait reculer les problèmes, on ne les résout pas », du coup, ironise-t-il, «on les retrouve devant soi ». « Il n’y a plus d’argent, les commerçants ne peuvent pas vendre, les acheteurs acheter, le système est bloqué ».
Sur le plan des droits de l’homme, la situation est pire, selon toujours le Pape du Sopi qui déplore que « le Sénégal le vit chaque jour, des libertés sont violées ». Aujourd’hui, « 27 Sénégalais ne peuvent pas sortir du pays, on ne sait pas pourquoi », martèle Wade qui poursuit : « On emprisonne les gens sans preuve, c’est le cas de Karim et ses amis, Bibo Bourgi, les Mamadou Pouye et tant d’autres ». La justice est influencée sous Macky Sall, dénonce le père du célèbre détenu dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis.
«Du point de vue de la politique, voilà la situation, on ne plus faire une opposition normale, rester sur une place, ne pas faire de meeting, l’opposition, c’est pour s’opposer en faisant des marches, des meetings », déclare par ailleurs l’opposant qui fait part de tentatives du pouvoir en place de saboter leur meeting. «Ils ont mis des forces de l’ordre pour me dire que je ne passerai pas devant l’université. Mais je suis passé.
Quand nous sommes arrivés à la poste de Médina, ils ont tout barré car ils craignaient que nous allions au Palais. Et lorsque, nous sommes arrivés à la radio, nous avons vu qu’ils avaient mis un dispositif de policiers armés », dit-il en menaçant : «Si je voulais faire une marche sur le Palais, nous irons au Palais. Que Macky entend bien ça mais je ne le veux pas. Il y a pas des forces de l’ordre mais qui peut s’opposer à une marche pareille à moins de les tuer tous. Qu’il me comprenne bien, je n’ai pas l’intention de faire un coup d’Etat, je peux le faire mais je ne vais pas le faire ».
« Ce jour-là avait plusieurs significations, certes vous êtes venus à cause du sentiment que vous avez à mon égard, je suis sûr que je suis dans le cœur de presque tous les sénégalais ». Mais, « vous êtes venus pour dire quelque chose ». A savoir, lance l’ancien président : «Tout l’espoir que vous placez en moi pour vous sortir de cette affreuse situation dans laquelle vous êtes. Sénégalaises, Sénégalais, notre pays a rétrogradé depuis que je suis parti ».
Pour se résumer, « il n’y a pas d’emplois, les jeunes sont en chômage, la belle université que j’avais laissée, est complétement détruite, l’enseignement détruit, les élèves désespérés». Les paysans sont aussi mal lotis, selon Wade qui indique que « les chefs religieux ne sont plus respectés ». Tout comme, «les chefs de village » et les « marchands ambulants » dont les étals sont détruits.
Sous Macky Sall, «on fait reculer les problèmes, on ne les résout pas », du coup, ironise-t-il, «on les retrouve devant soi ». « Il n’y a plus d’argent, les commerçants ne peuvent pas vendre, les acheteurs acheter, le système est bloqué ».
Sur le plan des droits de l’homme, la situation est pire, selon toujours le Pape du Sopi qui déplore que « le Sénégal le vit chaque jour, des libertés sont violées ». Aujourd’hui, « 27 Sénégalais ne peuvent pas sortir du pays, on ne sait pas pourquoi », martèle Wade qui poursuit : « On emprisonne les gens sans preuve, c’est le cas de Karim et ses amis, Bibo Bourgi, les Mamadou Pouye et tant d’autres ». La justice est influencée sous Macky Sall, dénonce le père du célèbre détenu dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis.
«Du point de vue de la politique, voilà la situation, on ne plus faire une opposition normale, rester sur une place, ne pas faire de meeting, l’opposition, c’est pour s’opposer en faisant des marches, des meetings », déclare par ailleurs l’opposant qui fait part de tentatives du pouvoir en place de saboter leur meeting. «Ils ont mis des forces de l’ordre pour me dire que je ne passerai pas devant l’université. Mais je suis passé.
Quand nous sommes arrivés à la poste de Médina, ils ont tout barré car ils craignaient que nous allions au Palais. Et lorsque, nous sommes arrivés à la radio, nous avons vu qu’ils avaient mis un dispositif de policiers armés », dit-il en menaçant : «Si je voulais faire une marche sur le Palais, nous irons au Palais. Que Macky entend bien ça mais je ne le veux pas. Il y a pas des forces de l’ordre mais qui peut s’opposer à une marche pareille à moins de les tuer tous. Qu’il me comprenne bien, je n’ai pas l’intention de faire un coup d’Etat, je peux le faire mais je ne vais pas le faire ».
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