
Les producteurs d’oignons de Potou, dans la région de Louga, n’ont que leurs yeux pour pleurer, malgré une bonne récolte. Face à la concurrence féroce de l’oignon importé, ils sont obligés de vendre à vil prix leurs récoltes pour éviter qu’elles ne pourrissent entre leurs mains.
« Au moment de l’Appel de Seydina Limamou Laye, nous avions la possibilité de satisfaire la demande nationale, mais nous n’avons vu des bateaux remplis d’oignons déverser leur cargaison au Sénégal. Ces importations ont totalement douché nos espoirs », regrette Ndiougou Ka qui réclame le gel des importations.
Ce producteur et président d’un Groupe d’intérêt économique (Gie) affirme dans Walf Quotidien que les producteurs sont obligés de vendre à perte. « Nous vendons le kilogramme d’oignon à 140 ou 150 fcfa tout au plus alors que le prix normal ne devrait pas être en deçà de 250 fcfa à cause des intrants comme l’essence, les pompes solaires, les salaires des ouvriers. Nous sommes contraints pour éviter la mévente », a-t-il expliqué.
Selon lui, la mévente n’est pas leur seul et unique souci. Ces producteurs de Potou dénoncent par ailleurs, l’accaparement des terres par des entreprises étrangères. A en croire, M. Ka, l’Etat a cédé une bonne partie des terres fertiles à des producteurs indiens.
Contacté par Walf Quotidien, un responsable de l’Agence de régulation des marchés (Arm) de la zone n’a pas souhaité répondre. Selon le Programme d’appui aux politiques agricoles, le Sénégal est autosuffisant en oignon. La production est passée de 245.000 en 2014 à 400.000 tonnes en 2017.
« Au moment de l’Appel de Seydina Limamou Laye, nous avions la possibilité de satisfaire la demande nationale, mais nous n’avons vu des bateaux remplis d’oignons déverser leur cargaison au Sénégal. Ces importations ont totalement douché nos espoirs », regrette Ndiougou Ka qui réclame le gel des importations.
Ce producteur et président d’un Groupe d’intérêt économique (Gie) affirme dans Walf Quotidien que les producteurs sont obligés de vendre à perte. « Nous vendons le kilogramme d’oignon à 140 ou 150 fcfa tout au plus alors que le prix normal ne devrait pas être en deçà de 250 fcfa à cause des intrants comme l’essence, les pompes solaires, les salaires des ouvriers. Nous sommes contraints pour éviter la mévente », a-t-il expliqué.
Selon lui, la mévente n’est pas leur seul et unique souci. Ces producteurs de Potou dénoncent par ailleurs, l’accaparement des terres par des entreprises étrangères. A en croire, M. Ka, l’Etat a cédé une bonne partie des terres fertiles à des producteurs indiens.
Contacté par Walf Quotidien, un responsable de l’Agence de régulation des marchés (Arm) de la zone n’a pas souhaité répondre. Selon le Programme d’appui aux politiques agricoles, le Sénégal est autosuffisant en oignon. La production est passée de 245.000 en 2014 à 400.000 tonnes en 2017.
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