Le monde du high-tech n’a pas été épargné par l’affaire des espions russes. Mardi, un employé de Microsoft a été extradé vers la Russie, rapporte le "Washington Post". Alexey Karetnikov est accusé d'être le 12e agent russe ayant œuvré sur le territoire américain.
Ce jeune homme de 23 ans travaillait depuis neuf mois comme testeur de logiciels au siège du géant de l’informatique américain, a confirmé, mercredi, Microsoft. "Il n’a pas eu le temps d’avoir accès à des informations sensibles, et travaillait uniquement à rendre crédible sa couverture", ont précisé dans la foulée les services de sécurité américains.
Mais ni les autorités américaines ni Microsoft n’ont voulu entrer dans le détail. Jamais son existence n’a été évoquée lors du très médiatique échange d'espions entre Moscou et Washington. Pourtant, d’après le "Washington Post", Alexey Karetnikov était dans le radar de la CIA depuis qu’il avait foulé le sol américain en octobre 2009.
Le mystère NeoBit
Son lien avec le réseau des 11 autres espions russes - dont 10 ont été arrêtés aux États-Unis - n’a pas été formellement établi. Seule certitude : le visa du jeune ingénieur en informatique a été annulé par les autorités américaines le 26 juin, soit la veille du fameux coup de filet. Et c'est de son plein gré qu'il a été renvoyé en Russie pour violation des lois sur l’immigration.
Contrairement aux autres ressortissants russes, Alexey Karetnikov n’a pas de lien avéré avec le service de renseignements extérieurs russe (SVR). En revanche, sa page Facebook révèle qu’après avoir fait des études à l’université polytechnique de Saint-Pétersbourg, il a travaillé pour NeoBit, une entreprise roumaine spécialisée dans l’informatique. Or, selon le média américain Bloomberg, cette petite société pourrait être liée à une boîte homonyme de Saint-Pétersbourg, qui compte parmi ses partenaires le ministère russe de la Défense et le FSB, l’agence qui a remplacé le défunt KGB.
Au sein de Microsoft, le double jeu de son désormais ex-employé n’est pas sans semer le trouble. Komo, un site d’information basé à Seattle, a retrouvé l'un des collègues d’Alexey Karetnikov qui raconte que, quelques jours avant cette révélation, ils "rigolaient ensemble sur cette affaire d’espions russes".
Ce jeune homme de 23 ans travaillait depuis neuf mois comme testeur de logiciels au siège du géant de l’informatique américain, a confirmé, mercredi, Microsoft. "Il n’a pas eu le temps d’avoir accès à des informations sensibles, et travaillait uniquement à rendre crédible sa couverture", ont précisé dans la foulée les services de sécurité américains.
Mais ni les autorités américaines ni Microsoft n’ont voulu entrer dans le détail. Jamais son existence n’a été évoquée lors du très médiatique échange d'espions entre Moscou et Washington. Pourtant, d’après le "Washington Post", Alexey Karetnikov était dans le radar de la CIA depuis qu’il avait foulé le sol américain en octobre 2009.
Le mystère NeoBit
Son lien avec le réseau des 11 autres espions russes - dont 10 ont été arrêtés aux États-Unis - n’a pas été formellement établi. Seule certitude : le visa du jeune ingénieur en informatique a été annulé par les autorités américaines le 26 juin, soit la veille du fameux coup de filet. Et c'est de son plein gré qu'il a été renvoyé en Russie pour violation des lois sur l’immigration.
Contrairement aux autres ressortissants russes, Alexey Karetnikov n’a pas de lien avéré avec le service de renseignements extérieurs russe (SVR). En revanche, sa page Facebook révèle qu’après avoir fait des études à l’université polytechnique de Saint-Pétersbourg, il a travaillé pour NeoBit, une entreprise roumaine spécialisée dans l’informatique. Or, selon le média américain Bloomberg, cette petite société pourrait être liée à une boîte homonyme de Saint-Pétersbourg, qui compte parmi ses partenaires le ministère russe de la Défense et le FSB, l’agence qui a remplacé le défunt KGB.
Au sein de Microsoft, le double jeu de son désormais ex-employé n’est pas sans semer le trouble. Komo, un site d’information basé à Seattle, a retrouvé l'un des collègues d’Alexey Karetnikov qui raconte que, quelques jours avant cette révélation, ils "rigolaient ensemble sur cette affaire d’espions russes".
Autres articles
-
La responsabilité juridique du fait de l’usage des réseaux sociaux, de la fourniture d’accès, de fourniture de contenus
-
L’Agence de l’informatique de l’Etat lance ses premiers sites harmonisés
-
Les applications Skype, Viber et WhatsApp bientôt bloqués au Sénégal ?
-
Google Sénégal ouvre un nouvel espace pour les créateurs de Contenus Youtube
-
Phase pilote de la 4G: l'ARTP freine Tigo




La responsabilité juridique du fait de l’usage des réseaux sociaux, de la fourniture d’accès, de fourniture de contenus


