Les autorités nigériennes sont sortie de leur silence avec un sacré pavé dans la marre.
Dans une interview accordée à RFI le 11 janvier, le ministre nigérien de l’Intérieur a démenti purement et simplement les affirmations d’Alain Juppé selon lesquelles les deux ravisseurs arrêtés samedi par les Français avaient été remis aux enquêteurs nigériens.
« Il n'existe pas actuellement de terroristes auditionnés par nos services , affirme Cissé Ousmane. Je peux affirmer que les services compétents nigériens ont reçu des autorité françaises en deux phases, six cadavres et deux blessés. »
Des propos qui contredisent radicalement le discours officiel français. Alain Juppé depuis Ndjaména affirmait mardi que l’enquête sur les preneurs d’otages étaient menée par les Nigériens et que les Français ne participaient pas à l’interrogatoire des deux prisonniers. Des contradictions fort génantes pour Paris qui depuis le début cherche à maîtriser seule la communication officielle de ce tragique enlèvement.
D’ailleurs des zones d’ombres demeurent sur le déroulement de l’intervention militaire de samedi qui a permis la neutralisation des terroristes mais qui a couté la vie à deux jeunes Français et à de nombreux militaires nigériens. Reste à savoir désormais où sont détenus les deux prisonniers, élément clé de cette enquête.
Dans une interview accordée à RFI le 11 janvier, le ministre nigérien de l’Intérieur a démenti purement et simplement les affirmations d’Alain Juppé selon lesquelles les deux ravisseurs arrêtés samedi par les Français avaient été remis aux enquêteurs nigériens.
« Il n'existe pas actuellement de terroristes auditionnés par nos services , affirme Cissé Ousmane. Je peux affirmer que les services compétents nigériens ont reçu des autorité françaises en deux phases, six cadavres et deux blessés. »
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