Le destin de Mouminy Baldé, jeune fille orpheline et élève brillante, force l’admiration et l’émotion. Arrachée in extremis aux griffes d’un mariage forcé grâce à l’intervention de l’AEMO (Action Éducative en Milieu Ouvert), cette enfant posthume vient d’écrire une page remarquable de son parcours scolaire en se classant première du jury de Salémata Sara, dans l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Kolda, à l’examen du BFEM.
Son ascension fulgurante n’est pas le fruit du hasard. Première de sa classe en quatrième, deuxième au premier semestre de la troisième, puis première au second semestre, Mouminy a constamment brillé par son assiduité et son sérieux. Ciré Baldé, principal du collège de Salémata Sara, ne tarit pas d’éloges : « C’est une enfant travailleuse, très concentrée et respectueuse. Une élève qui a un focus sur son avenir ».
Mais l’histoire de Mouminy est loin d’être ordinaire. Orpheline de père depuis sa naissance, elle a grandi dans un environnement modeste. C’est elle-même qui, à l’âge de scolarisation, a pris l’initiative de s’inscrire à l’école, après avoir vu d’autres enfants y aller. Soutenue par sa mère et les enseignants de son école, elle a poursuivi son apprentissage avec persévérance.
L’an dernier, un événement a failli tout compromettre : son oncle paternel, qui l’avait recueillie, a tenté de la marier de force à un homme qu’elle n’aimait pas. Refusant de céder, Mouminy a dû fuir ce foyer pour sauver son avenir. Elle a alors été accueillie chez ses oncles maternels à Daybatou Mamadou, où elle a poursuivi ses études avec l’appui décisif de l’AEMO, qui a assuré son transport et son accompagnement moral et logistique jusqu’à l’examen.
Grâce à cette mobilisation, Mouminy a pu révéler tout son potentiel. Son rêve aujourd’hui : intégrer une filière scientifique et devenir officier de gendarmerie.
« Je veux prouver que la femme du Fouladou est aussi capable d’exercer certaines fonctions stratégiques », a-t-elle confié au chef du service régional de l’AEMO et à son principal.
Pour Ciré Baldé, son cas doit servir de modèle et de levier pour transformer les mentalités dans une région où la scolarisation des filles demeure un combat de tous les jours : « Soutenir Mouminy, c’est soutenir toute une communauté. Cela montre que même dans des conditions difficiles, nos filles peuvent exceller. »
L’exploit de Mouminy Baldé dépasse le cadre d’un simple classement scolaire. Il incarne la résistance, l’émancipation et la promesse d’un avenir meilleur pour les filles du Fouladou.
Son ascension fulgurante n’est pas le fruit du hasard. Première de sa classe en quatrième, deuxième au premier semestre de la troisième, puis première au second semestre, Mouminy a constamment brillé par son assiduité et son sérieux. Ciré Baldé, principal du collège de Salémata Sara, ne tarit pas d’éloges : « C’est une enfant travailleuse, très concentrée et respectueuse. Une élève qui a un focus sur son avenir ».
Mais l’histoire de Mouminy est loin d’être ordinaire. Orpheline de père depuis sa naissance, elle a grandi dans un environnement modeste. C’est elle-même qui, à l’âge de scolarisation, a pris l’initiative de s’inscrire à l’école, après avoir vu d’autres enfants y aller. Soutenue par sa mère et les enseignants de son école, elle a poursuivi son apprentissage avec persévérance.
L’an dernier, un événement a failli tout compromettre : son oncle paternel, qui l’avait recueillie, a tenté de la marier de force à un homme qu’elle n’aimait pas. Refusant de céder, Mouminy a dû fuir ce foyer pour sauver son avenir. Elle a alors été accueillie chez ses oncles maternels à Daybatou Mamadou, où elle a poursuivi ses études avec l’appui décisif de l’AEMO, qui a assuré son transport et son accompagnement moral et logistique jusqu’à l’examen.
Grâce à cette mobilisation, Mouminy a pu révéler tout son potentiel. Son rêve aujourd’hui : intégrer une filière scientifique et devenir officier de gendarmerie.
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