C'est en l'absence du président mozambicain, Filipe Nyusi, remplacé par son Premier ministre, que la lutte contre le terrorisme au Cabo Delgado, dans l’extrême nord du Mozambique, a été évoquée par les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des pays de langue portugaise.
Dans les couloirs, on s'est demandé si cette absence était due à la réticence du président Nyusi d’autoriser l’arrivée de troupes étrangères de la SADC et de l’Union européenne pour combattre les rebelles. Même si 1 000 soldats rwandais sont partis de Kigali pour rejoindre les troupes mozambicaines ce vendredi, on sait que le président mozambicain aurait préféré un simple soutien logistique et de formation.
Dans la déclaration finale de ce sommet lusophone, il n'y a donc pas de décision, mais seulement une déclaration de solidarité et une condamnation des attaques.
« Les États membres de l’organisation profitent de cette occasion pour manifester leur solidarité au peuple du Mozambique pour la souffrance causée par les actions terroristes qui ont cruellement touché la province du Cabo Delgado. Notre réunion d’aujourd’hui renforce la conscience du besoin d’une coopération multilatérale pour une réponse rapide aux défis du présent et du futur et pour sortir de la grave crise dans laquelle l'on se trouve », a simplement déclaré le président angolais, João Lourenço, qui a pris la présidence tournante du bloc lusophone.
Le Cabo Delgado souffre depuis 2017 d’attaques armées, dont beaucoup sont revendiquées par le groupe État islamique. On estime qu’elles ont fait 2 800 morts et plus de 700 000 déplacés.
Un accord de circulation entre les 9 États membres
Le sommet à par ailleurs abouti sur un premier accord de mobilité entre les neuf pays de l'organisation. Cet accord est historique, car il a fallu 25 ans, l'âge de la CPLP, pour se mettre d'accord sur la mobilité de 300 millions de personnes de neuf pays situés sur quatre continents.
La résolution approuvée ce samedi reste pourtant vague. Elle établit un « cadre de coopération » mais de manière « flexible et variable ». C’est-à-dire, chaque pays peut choisir les modalités de circulation et les personnes qui sont concernées. Sa mise en route risque donc d’être un casse-tête pour les Parlements des pays qui doivent encore ratifier l’accord.
Lors de ce sommet, le président angolais a également lancé le défi de créer une banque d’investissement au sein de ce bloc jusque-là plutôt linguistique et culturel. Dans la résolution finale du sommet, la CPLP a aussi encouragé la Guinée équatoriale, membre, elle aussi, du groupe, à tenir sa promesse d’abolir la peine de mort et de respecter les droits de l'homme.
Dans les couloirs, on s'est demandé si cette absence était due à la réticence du président Nyusi d’autoriser l’arrivée de troupes étrangères de la SADC et de l’Union européenne pour combattre les rebelles. Même si 1 000 soldats rwandais sont partis de Kigali pour rejoindre les troupes mozambicaines ce vendredi, on sait que le président mozambicain aurait préféré un simple soutien logistique et de formation.
Dans la déclaration finale de ce sommet lusophone, il n'y a donc pas de décision, mais seulement une déclaration de solidarité et une condamnation des attaques.
« Les États membres de l’organisation profitent de cette occasion pour manifester leur solidarité au peuple du Mozambique pour la souffrance causée par les actions terroristes qui ont cruellement touché la province du Cabo Delgado. Notre réunion d’aujourd’hui renforce la conscience du besoin d’une coopération multilatérale pour une réponse rapide aux défis du présent et du futur et pour sortir de la grave crise dans laquelle l'on se trouve », a simplement déclaré le président angolais, João Lourenço, qui a pris la présidence tournante du bloc lusophone.
Le Cabo Delgado souffre depuis 2017 d’attaques armées, dont beaucoup sont revendiquées par le groupe État islamique. On estime qu’elles ont fait 2 800 morts et plus de 700 000 déplacés.
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