Le rond-point du Jet d'eau a vu rouge ce jeudi. En brassards rouges, pancartes bien en vue, la plupart en tee-shirt blanc, les enseignants du Moyen-Secondaire y ont en effet manifesté. Ces derniers qui ont eu le soutien de leurs homologues du Supérieur n’ont pas raté l’occasion de se faire entendre. Ndongo Sarr, Sécretaire Général Adjoint du CUSEMS, explique: «Nous avons organisé cette marche pour alerter l’opinion, mais également les autorités sur la gravité de la situation que traverse l’école. Nous en sommes à notre cinquième plan d’action. Nous posons des problèmes réels et l’Etat semble observer un mutisme qui n’est pas pour faire débloquer la situation.
Le CUSEMS proteste contre les lenteurs de la délivrance des actes qui plombe la carrière de (leurs) camarades. "Vous avez des enseignants qui sont dans le système depuis dix (10) ans et qui n’avancent pas. Ils font du sur place, c’est l’immobilisme au niveau de leur carrière", charge le syndicaliste. "Le refus de l’Etat de matérialiser les accords qu’il a signés avec les organisations syndicales le 14 février 2014", est aussi mis en exergue. D'autant plus martèle Ndongo Sarr: "Ces accords, cet Etat, lui-même les avait jugé réalistes et réalisables. Dès lors, nous ne voyons pas pourquoi depuis plus d’un (1) an qu’ils ont été signés, l’Etat tarde à les matérialiser".
le CUSEMS proteste également contre "le retard dans la formation diplômante de (leurs) camarades, formation sans laquelle aucune perspective de carrière ne s’offre à eux ». Le Secrétaire général adjoint ne s'arrête pas en si bon chemin. Il nie l’émergence d’un pays sans la valorisation de l’école. « Pour résumer, c’est une protestation contre cette négligence de l’Etat pour l’école. L’école qui a nos yeux constitue le premier gisement de croissance. L’école publique qui garantit l’égalité de chances et je suis persuadé que les autorités se trompent si effectivement ils pensent pouvoir accéder à l’émergence de ce pays sans pour autant faire en sorte que l’école même émerge », scande le syndicaliste.
Pire, selon lui: "Quand on voit les professeurs d’universités porter des toges et marcher dans la rue pour protester, il y a bien de quoi s’inquiéter". Eux qui habituellement revêtent leurs toges dans les amphithéâtres. Porte-parole du jour du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES), Malick Ndiaye de lancer un appel à l’Etat. Ceci, pour l’application de la méthode utilisée pour régler le problème entre le SAES et l’Etat du Sénégal.
Le CUSEMS proteste contre les lenteurs de la délivrance des actes qui plombe la carrière de (leurs) camarades. "Vous avez des enseignants qui sont dans le système depuis dix (10) ans et qui n’avancent pas. Ils font du sur place, c’est l’immobilisme au niveau de leur carrière", charge le syndicaliste. "Le refus de l’Etat de matérialiser les accords qu’il a signés avec les organisations syndicales le 14 février 2014", est aussi mis en exergue. D'autant plus martèle Ndongo Sarr: "Ces accords, cet Etat, lui-même les avait jugé réalistes et réalisables. Dès lors, nous ne voyons pas pourquoi depuis plus d’un (1) an qu’ils ont été signés, l’Etat tarde à les matérialiser".
le CUSEMS proteste également contre "le retard dans la formation diplômante de (leurs) camarades, formation sans laquelle aucune perspective de carrière ne s’offre à eux ». Le Secrétaire général adjoint ne s'arrête pas en si bon chemin. Il nie l’émergence d’un pays sans la valorisation de l’école. « Pour résumer, c’est une protestation contre cette négligence de l’Etat pour l’école. L’école qui a nos yeux constitue le premier gisement de croissance. L’école publique qui garantit l’égalité de chances et je suis persuadé que les autorités se trompent si effectivement ils pensent pouvoir accéder à l’émergence de ce pays sans pour autant faire en sorte que l’école même émerge », scande le syndicaliste.
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