"Le Conseil des ministres présidé par le président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte), le général Salou Djibo, a adopté l'avant-projet de texte sur la dépénalisation des délits de presse", a indiqué la Voix du Sahel.
Le texte avait été proposé début avril par quelque 150 participants à des "Etats généraux" de la presse convoqués par la junte.
"C'est une bonne chose, nous avions commencé à nous inquiéter de la sincérité du gouvernement à adopter le texte", a réagi auprès de l'AFP Boubacar Diallo, président de l'Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (Anepi).
Le journaliste condamné pour délit de presse ne sera plus envoyé en prison mais écopera d'une amende, a précisé M. Diallo, soulignant que "la dépénalisation ne signifie cependant pas une carte blanche aux journalistes pour en faire à leur tête".
Parmi les délits visés figurent la diffamation, l'injure ou la propagation de fausses nouvelles.
Sous le régime de l'ex-président Mamadou Tandja (1999-2010), renversé en février par un coup d'Etat, les journalistes avaient dénoncé des tentatives de "musellement" par les autorités. Responsables de publications et journalistes avaient été souvent écroués à la suite de plaintes de personnalités proches du pouvoir.
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