Le coordinateur national pour le Niger du mouvement «Tournons la page», Maïkoul Zodi, était à Paris pour recevoir le prix. Il a passé cinq mois en prison cette année. Arrêté en avril 2018 avec d'autres militants de la société civile, il a été libéré en octobre dernier, sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre lui.
« Ce prix nous honore à plus d’un titre, nous a t-il confié. C’est une reconnaissance internationale de la République française par rapport aux actions que nous sommes en train de mener, des actions de terrain de défense des droits de l’Homme.
Et vous vous rappelez en juin, le président nigérien était ici à Paris lors d’une conférence de presse conjointe avec le président Macron où il nous avait qualifié de 'putschistes'. Heureusement pour nous, la République française vient de nous honorer en accordant ce prix et Incha’allah nous allons continuer le combat. La mal-gouvernance, la corruption et le détournement de données publiques, nous allons continuer à les combattre. C’est vrai, c’est dur. Ils vont continuer à nous inquiéter mais nous allons continuer le combat. La lutte va continuer.
Avec les risques et les pressions et les conséquences que vous pouvez subir ?
Oui, nous sommes prêts à endurer ces risques-là. Nous sommes prêts à endurer les conséquences parce que c’est une question de droits de l’Homme qui se pose. Nous devons nous soulever. Le régime actuel n’a rien à voir avec les droits de l’Homme. C’est pour cela que nous allons nous dresser comme un seul homme et continuer la lutte. Nous allons créer les conditions d’avoir des citoyens capables de se défendre sur le terrain.
« Ce prix nous honore à plus d’un titre, nous a t-il confié. C’est une reconnaissance internationale de la République française par rapport aux actions que nous sommes en train de mener, des actions de terrain de défense des droits de l’Homme.
Et vous vous rappelez en juin, le président nigérien était ici à Paris lors d’une conférence de presse conjointe avec le président Macron où il nous avait qualifié de 'putschistes'. Heureusement pour nous, la République française vient de nous honorer en accordant ce prix et Incha’allah nous allons continuer le combat. La mal-gouvernance, la corruption et le détournement de données publiques, nous allons continuer à les combattre. C’est vrai, c’est dur. Ils vont continuer à nous inquiéter mais nous allons continuer le combat. La lutte va continuer.
Avec les risques et les pressions et les conséquences que vous pouvez subir ?
Oui, nous sommes prêts à endurer ces risques-là. Nous sommes prêts à endurer les conséquences parce que c’est une question de droits de l’Homme qui se pose. Nous devons nous soulever. Le régime actuel n’a rien à voir avec les droits de l’Homme. C’est pour cela que nous allons nous dresser comme un seul homme et continuer la lutte. Nous allons créer les conditions d’avoir des citoyens capables de se défendre sur le terrain.
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