Le président Issoufou (D) et Hama Amadou, président à l'issue d'une cérémonie religieuse,à Niamey, le 7 avril 2011. AFP / BOUREIMA HAMA
Tout le monde attend – avec impatience – cette rentrée parlementaire pour prendre la juste mesure de la crise politique nigérienne. Hama Amadou, le président de l'Assemblée nationale, n'est plus le « partenaire majeur du président Issoufou » depuis qu'il a claqué la porte, en août dernier. C'est donc en opposant qu’il va ouvrir cette session budgétaire.
Dans cette reconfiguration politique, une question se pose : sur quelle majorité parlementaire le chef de l'État peut-il compter ? Sur les 113 députés, 60 appartiennent officiellement à la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN) pro-Issoufou. De leur côté, les députés Lumana se sont déclarés solidaires avec leur patron, Hama Amadou, et rejoignent donc les rangs de l'opposition.
En réalité, « aujourd’hui personne ne peut dire quel est l'équilibre réel à l'Assemblée », insiste un observateur, chaque tendance annonçant des ralliements à son propre camp.
Hama Amadou renversé du perchoir ?
Il faudra donc attendre les premiers votes ou encore la déclaration des groupes parlementaires pour découvrir le nouveau visage de l'Assemblée avec, à la clé, une question : Hama Amadou sera-t-il renversé du perchoir par une motion de censure avec une majorité des deux tiers des députés ? C'est en tout cas le souhait du camp présidentiel.
Cette session promet d'être houleuse et polémique, au détriment des dossiers prioritaires et des urgences qui sont nombreuses au Niger.
Et par ailleurs – hasard du calendrier – un très proche de Hama Amadou vient d'être limogé de son poste. Oumarou Moumouni Dogari, président du conseil de la ville de Niamey et maire de l'agglomération de Niamey, vient d'être limogé par décret en conseil des ministres pour mauvaise gestion des deniers publics.
Dans cette reconfiguration politique, une question se pose : sur quelle majorité parlementaire le chef de l'État peut-il compter ? Sur les 113 députés, 60 appartiennent officiellement à la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN) pro-Issoufou. De leur côté, les députés Lumana se sont déclarés solidaires avec leur patron, Hama Amadou, et rejoignent donc les rangs de l'opposition.
En réalité, « aujourd’hui personne ne peut dire quel est l'équilibre réel à l'Assemblée », insiste un observateur, chaque tendance annonçant des ralliements à son propre camp.
Hama Amadou renversé du perchoir ?
Il faudra donc attendre les premiers votes ou encore la déclaration des groupes parlementaires pour découvrir le nouveau visage de l'Assemblée avec, à la clé, une question : Hama Amadou sera-t-il renversé du perchoir par une motion de censure avec une majorité des deux tiers des députés ? C'est en tout cas le souhait du camp présidentiel.
Cette session promet d'être houleuse et polémique, au détriment des dossiers prioritaires et des urgences qui sont nombreuses au Niger.
Et par ailleurs – hasard du calendrier – un très proche de Hama Amadou vient d'être limogé de son poste. Oumarou Moumouni Dogari, président du conseil de la ville de Niamey et maire de l'agglomération de Niamey, vient d'être limogé par décret en conseil des ministres pour mauvaise gestion des deniers publics.
Autres articles
-
RDC: les bataillons «Jungle», des spécialistes du combat en forêt équatoriale formés par la France
-
«Les Béninois ont faim»: au Bénin, plusieurs rassemblements pour protester contre la vie chère
-
Tchad: le Nord, grand oublié de la campagne présidentielle
-
Burkina Faso: une organisation de la société civile demande à la CPI d'enquêter sur la situation sécuritaire
-
Ghana: à Kumasi, l’émouvant retour d’objets sacrés ashantis pillés il y a 150 ans