Coup de sang du ministre nigérian de la Défense. Dans un communiqué rendu public le 11 août, Bello Mohammed, a déploré les exactions de ses troupes évoquant « une poignée de mauvais soldats qui réagissent de manière excessive et ternissent l’image des forces de l’ordre ». Il a indiqué qu’une enquête serait menée notamment après qu’une femme soit tombée sous les balles de la police lors d’une manifestation à Biou dans l’Etat de Borno cette semaine.
L’initiative est une première depuis le déclenchement des violences en 2009 dans le nord-est du Nigeria. Mais il faut dire qu’il y a urgence car au cours des deux derniers mois, la situation s’est considérablement dégradée dans la région.
Alors que la secte islamiste Boko Haram mène des attaques quasi quotidiennes, l’armée a été accusée à plusieurs reprises d’avoir tué au hasard et incendié des maisons, s’attirant les foudres de la population, des leaders religieux et des organisations de défense des droits de l’homme. Amnesty International a ainsi relevé comment 23 personnes avaient été tuées au cours d’un incendie.
En attendant les résultats de l’enquête sans garantie de poursuites comme c’est souvent le cas au Nigeria, une commission de sept personnes diligentée par le gouvernement est censée remettre au président Goodluck Jonathan ses conclusions sur la situation sécuritaire dans l’Etat de Borno au plus tard la semaine prochaine.
Source: Rfi
L’initiative est une première depuis le déclenchement des violences en 2009 dans le nord-est du Nigeria. Mais il faut dire qu’il y a urgence car au cours des deux derniers mois, la situation s’est considérablement dégradée dans la région.
Alors que la secte islamiste Boko Haram mène des attaques quasi quotidiennes, l’armée a été accusée à plusieurs reprises d’avoir tué au hasard et incendié des maisons, s’attirant les foudres de la population, des leaders religieux et des organisations de défense des droits de l’homme. Amnesty International a ainsi relevé comment 23 personnes avaient été tuées au cours d’un incendie.
En attendant les résultats de l’enquête sans garantie de poursuites comme c’est souvent le cas au Nigeria, une commission de sept personnes diligentée par le gouvernement est censée remettre au président Goodluck Jonathan ses conclusions sur la situation sécuritaire dans l’Etat de Borno au plus tard la semaine prochaine.
Source: Rfi
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