L'armée nigérianne a reconnu le 5 décembre que des civils avaient été tués au cours d'opérations de recherches lancées pour capturer le chef d'une bande armée dans le delta du Niger, la principale région pétrolifère du Nigeria, Mais elle a réaffirmé qu'elle ne ciblait que des membres du gang. Les raids ciblaient John Togo, que les autorités décrivent comme le chef d'une bande criminelle, responsable d'attaques à main armée, de piraterie et de viols.
Le raid a eu lieu le 1er décembre, aux abords d’Ayakoromo, une localité située au Sud de Warri, dans la région du delta du Niger. Selon l’armée nigériane, cette opération aérienne navale et terrestre, ciblait un campement soupçonné d’abriter John Togo décrit comme le chef d'une bande criminelle, responsable d'attaques à main armée, de piraterie et de viols.
Interrogé par RFI, le lieutenant-colonel Timothy Antigha, porte-parole de la force militaire conjointe, la JTF, Joint Task force, qui a mené le raid, a indiqué dimanche que John Togo n’avait pas été capturé mais il a reconnu « que des civils avaient été tués, environ cinq ou six », a-t-il ajouté.
Un chiffre que contestent les ONG. Amnesty international a déclaré avoir reçu des témoignages évoquant des dizaines de morts. Une source humanitaire nigériane qui s’est rendue ce dimanche dans le village, à pour sa part, assuré à RFI qu’au moins neuf personnes avaient été tuées. Cinquante seraient portées disparus alors que plusieurs milliers de familles sont déplacées. « Les maisons ont été brûlées, tout a été rasé, il ne reste rien », a déploré cette source.
Suite à la reprise des enlèvements et aux menaces appuyées des militants du delta du Niger, les forces armées mènent depuis plusieurs semaines des opérations d’envergures visant à déloger les rebelles de leurs camps mais c’est la première fois qu’il est fait état de victimes civiles.
Le porte parole de la JTF a d’ailleurs précisé, que les opérations étaient « suspendus jusqu'à nouvel ordre ».
Le raid a eu lieu le 1er décembre, aux abords d’Ayakoromo, une localité située au Sud de Warri, dans la région du delta du Niger. Selon l’armée nigériane, cette opération aérienne navale et terrestre, ciblait un campement soupçonné d’abriter John Togo décrit comme le chef d'une bande criminelle, responsable d'attaques à main armée, de piraterie et de viols.
Interrogé par RFI, le lieutenant-colonel Timothy Antigha, porte-parole de la force militaire conjointe, la JTF, Joint Task force, qui a mené le raid, a indiqué dimanche que John Togo n’avait pas été capturé mais il a reconnu « que des civils avaient été tués, environ cinq ou six », a-t-il ajouté.
Un chiffre que contestent les ONG. Amnesty international a déclaré avoir reçu des témoignages évoquant des dizaines de morts. Une source humanitaire nigériane qui s’est rendue ce dimanche dans le village, à pour sa part, assuré à RFI qu’au moins neuf personnes avaient été tuées. Cinquante seraient portées disparus alors que plusieurs milliers de familles sont déplacées. « Les maisons ont été brûlées, tout a été rasé, il ne reste rien », a déploré cette source.
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