Ce dimanche à la mi-journée, la situation est variable en fonction des quartiers, ce n’est pas un blocage total. L’appel à la grève générale est plus ou moins suivi. A certains endroits la circulation est normale, et à d’autres, la vie semble s’être arrêtée, tous les magasins sont fermés.
Progressivement, les forces de l’ordre se déploient dans Khartoum pour disperser les quelques groupes de manifestants et déblayer les barricades. On nous rapporte des tirs de gaz lacrymogènes et des tirs à balles réelles dans certains quartiers. Plusieurs militants des comités de résistances ont été arrêtés.
Des enseignants arrêtés
Ce dimanche matin, des dizaines d'enseignants ont convergé vers le ministère de l'Education pour « une protestation silencieuse » contre les décisions du général Burhane mais ils ont été violemment dispersés par des forces de police. Le comité des enseignants soudanais s’est alarmé de l’arrestation dans les minutes qui ont suivi de plus de 80 professeurs qui défilaient pacifiquement. Après avoir appelé à la grève, la directrice de l’université de Khartoum a été limogée. Elle avait fortement critiqué les attaques violentes menés par des soldats contre les étudiants du campus.
Alors que les militaires raffermissent leur prise sur le pouvoir, dans la rue les manifestants ne croient plus dans les tentatives de médiations internationales. Leur ligne est claire : « Pas de dialogue, pas de négociation, pas de partenariat » avec l'armée. Ils communiquent par SMS car depuis deux semaines, internet est toujours coupé pour permettre aux généraux de masquer la répression dans les rues et de désorganiser le mouvement de contestation.
Progressivement, les forces de l’ordre se déploient dans Khartoum pour disperser les quelques groupes de manifestants et déblayer les barricades. On nous rapporte des tirs de gaz lacrymogènes et des tirs à balles réelles dans certains quartiers. Plusieurs militants des comités de résistances ont été arrêtés.
Des enseignants arrêtés
Ce dimanche matin, des dizaines d'enseignants ont convergé vers le ministère de l'Education pour « une protestation silencieuse » contre les décisions du général Burhane mais ils ont été violemment dispersés par des forces de police. Le comité des enseignants soudanais s’est alarmé de l’arrestation dans les minutes qui ont suivi de plus de 80 professeurs qui défilaient pacifiquement. Après avoir appelé à la grève, la directrice de l’université de Khartoum a été limogée. Elle avait fortement critiqué les attaques violentes menés par des soldats contre les étudiants du campus.
Alors que les militaires raffermissent leur prise sur le pouvoir, dans la rue les manifestants ne croient plus dans les tentatives de médiations internationales. Leur ligne est claire : « Pas de dialogue, pas de négociation, pas de partenariat » avec l'armée. Ils communiquent par SMS car depuis deux semaines, internet est toujours coupé pour permettre aux généraux de masquer la répression dans les rues et de désorganiser le mouvement de contestation.
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