L’époque de la complaisance entre chefs d’Etats africains est donc en partie révolue. Après avoir longtemps soutenu que le président soudanais Omar el-Béchir pouvait venir en Ouganda, malgré le mandat d’arrêt lancé contre lui par la Cour pénale internationale, le président ougandais s’est finalement résolu à faire marche arrière.
A l’issue d’une rencontre le 4 juin avec le président de la Cour pénale internationale, Yuweri Museveni a annoncé que le président Béchir n’était pas invité au prochain sommet de l’Union africaine prévu au mois de juillet en Ouganda. Il lui aurait été difficile de faire autrement car l’Ouganda héberge depuis une semaine, une conférence majeure de la Cour pénale internationale.
Poursuivi par cette même cour pour crime de guerre et crime contre l’humanité du fait de son rôle présumé dans les atrocités commises au Darfour, dans l’ouest du Soudan, le président Béchir avait pourtant été invité en Ouganda en octobre dernier. Mais il n’était pas venu, car la police ougandaise avait menacé in-extrémis de l’arrêter, ce qui avait conduit à un sérieux incident diplomatique.
L’Ouganda fait partie des 111 pays signataires du Traité de Rome constitutif de la CPI. Il est donc légalement tenu d’arrêter les personnes poursuivies par la Cour.
La décision du président Museveni a provoqué la colère de Khartoum qui a demandé des «excuses publiques» aux autorités ougandaises. Le ministère soudanais des Affaires étrangères a aussi déclaré qu'il n'appartenait pas au pays hôte, mais à l'Union africaine (UA) de prendre les décisions concernant les invitations au sommet africain.
A l’issue d’une rencontre le 4 juin avec le président de la Cour pénale internationale, Yuweri Museveni a annoncé que le président Béchir n’était pas invité au prochain sommet de l’Union africaine prévu au mois de juillet en Ouganda. Il lui aurait été difficile de faire autrement car l’Ouganda héberge depuis une semaine, une conférence majeure de la Cour pénale internationale.
Poursuivi par cette même cour pour crime de guerre et crime contre l’humanité du fait de son rôle présumé dans les atrocités commises au Darfour, dans l’ouest du Soudan, le président Béchir avait pourtant été invité en Ouganda en octobre dernier. Mais il n’était pas venu, car la police ougandaise avait menacé in-extrémis de l’arrêter, ce qui avait conduit à un sérieux incident diplomatique.
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