Cet ancien corps d’élite de l’armée burkinabè est l’ auteur du coup d'Etat manqué du 17 septembre au Burkina Faso, qui a tué "14 manifestants et passants" dans la répression qui a suivi le putsch.
"Pas d'amnistie pour les soldats ayant tué des civils non armés. 14 personnes, dont deux enfants, ont été tuées; six se sont fait tirer dans le dos", souligne l'organisation de défense des droits de l'Homme dans un communiqué.
Selon l’organisation, l'ancienne garde présidentielle du Burkina Faso a fait preuve "d'un mépris flagrant pour la vie humaine", tuant 14 manifestants et passants non armés et blessant des centaines d'autres avec des armes automatiques.
"Si le général Gilbert Diendéré, à la tête du coup d'État, et le général Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, ont été arrêtés (...) les membres du RSP sont réintégrés dans l'armée nationale" souligne l'organisation.
D’après Amnesty, les membres du RSP jouissent depuis longtemps de l'impunité, alors qu'ils sont à l'origine de graves violations des droits humains.
"Il faut des enquêtes indépendantes en vue de traduire en justice les personnes soupçonnées d'avoir une responsabilité pénale et de les juger dans le cadre d'un procès équitable", poursuit Amnesty.
source:bbc Afrique
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